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Une co-présidence pour le trentième festival de la terre

Respectivement Jeunes agriculteurs à Saints et à Saint-Germain-sous-Doue, Alexandre Lyon et Adrien Sevestre co-président le comité d’organisation du trentième Festival de la terre de Seine-et-Marne, qui aura lieu le 17 septembre à Saints.

Horizons : Avant tout, pouvez-vous nous parler (un peu) de vous ?

Alexandre Lyon : Âgé de vingt-cinq ans, je me suis installé en 2015 sur une exploitation d’origine familiale au hameau d’Epieds à Saints. C’est d’ailleurs une de mes parcelles qui accueillera le Festival de la terre. Il s’agit d’une exploitation de polyculture (lin, betteraves, pommes de terre de fécule, escourgeon, féveroles, blé et maïs). A l’issue de mes études – un bac STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) obtenu au lycée de La Bretonnière à Chailly-en-Brie, suivi d’un BTSA productions végétales -, j’ai travaillé durant deux saisons en tant que salarié agricole en Eure-et-Loir et dans le sud Seine-et-Marne.

Adrien Sevestre : Après un un bac STAE au lycée de Sainte-Maure (Aube) suivi d’un BTSA Acse à Tilloy (Marne), j’ai travaillé à l’extérieur avant de m’installer hors-cadre familial. Âgé aujourd’hui de trente ans, j’ai été successivement salarié chez Valfrance dans le secteur des semences, puis représentant en matériel agricole durant six ans pour Bouchard agriculture. En 2015, j’ai eu la possibilité de reprendre une exploitation agricole à Saint-Germain-sous-Doue. L’assolement est classique pour le secteur. Cette année, je me suis lancé dans la production de pommes de terre de fécule. Aujourd’hui, je partage mon matériel avec mon père et mon frère, également exploitants agricoles.

Vous vous êtes tous les deux investis au sein du syndicat cantonal de Coulommiers, Rebais, la Ferté-Gaucher. Pourquoi cet engagement ?

Adrien Sevestre : L’ancien président cantonal durant sept ans, Bertrand Fahy, a su fédérer les jeunes et dynamiser le canton. Lorsqu’il a passé la main en début d’année, j’ai souhaité prendre la suite. Une co-présidence, avec Frédéric Coibion, s’est mise en place. Et je dois dire qu’on se complète bien. Cela permettra une transition en douceur, Frédéric étant plus jeune. Le syndicat cantonal permet de connaître ses voisins. L’ambiance est dynamique et sympathique, même si nous sommes moins nombreux que dans certains départements. Adhérer aux JA est le chemin logique.

Alexandre Lyon : Trésorier du canton JA de Coulommiers-Rebais-La Ferté-Gaucher, je n’oublie pas le côté syndical. Nous sommes informés sur les réglementations ou les aides négociées. De notre côté, on remonte à l’échelon départemental des informations du terrain.

Vous co-présidez le Festival de la terre 2017 qui se déroule dans le nord Seine-et-Marne comme tous les trois ans. Que pouvez-vous nous en dire ?

Alexandre Lyon : La parcelle de vingt-quatre hectares que j’ai mise à disposition bénéficie de la proximité de la ville de Coulommiers mais également de villages ruraux. C’est également l’occasion d’être reconnaissant envers les JA 77 qui nous ont accompagnés tout au long de notre installation. Le Festival de la terre est le moment de l’année où tous les jeunes agriculteurs du département se regroupent, se rencontrent et échangent. A ce jour, la parcelle de maïs destinée au labyrinthe est préparée, tout comme les minis parcelles de blé vouées à la moisson le jour J. Côté communication, nous essayons de l’intensifier et mettons l’accent sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Quant à la campagne d’affichage sur les abris de bus avec le conseil départemental, elle est reconduite sous une forme novatrice. Enfin, sept structures de paille, aux formes innovantes, ont vu le jour fin août.

Adrien Sevestre : Le Festival de la terre est un moment phare dans la vie des JA 77. Alors que nous préparons la trentième édition, l’organisation est rodée. Lors de la semaine de préparation, chaque secteur a son jour de travail. Ainsi, dans le nord, nous nous attelons à la tâche tout au long de la semaine, le sud monte les clôtures et le centre  se charge de monter les tentes et la restauration… Cette année, si le moiss’batt’cross avec quinze machines reste une animation clé, l’accent est mis sur les activités en famille et les filières. De plus, un espace de 3 500 m2 sera consacré au battage à l’ancienne et à une exposition de matériels anciens à l’occasion de cette trentième moisson du Festival de la terre. En parallèle, la chambre d’Agriculture réalisera la récolte de blé à l’aide de sa moissonneuse-batteuse d’essais et présentera différentes animations (présence d’un drone, profil de sol, robot OZ qui désherbera une culture maraîchère). Les concessionnaires seront également présents. Quant aux JA, afin de bien montrer qu’ils sont les organisateurs de cette grande manifestation, ils bénéficieront d’un stand isolé des autres organisations professionnelles.

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