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Une récolte tout juste correcte mais des prix en hausse

Lors de la dernière session des membres de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, le 24 septembre, un bilan complet (agronomique et économique) de la dernière récolte a été établi.

Le 24 septembre, à Chartres. Lors de la dernière session de la chambre d’Agriculture, l’agronome Thierry Savoie à dressé un bilan technique de la dernière récolte.
Le 24 septembre, à Chartres. Lors de la dernière session de la chambre d’Agriculture, l’agronome Thierry Savoie à dressé un bilan technique de la dernière récolte.

Un bilan complet de la récolte, tant d’un point de vue agronomique qu’économique, a été livré aux membres de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir réunis en session le 24 septembre.

Les aspects techniques de cette campagne ont d’abord été détaillés par le chef du service agronomie, Thierry Savoie. Il est revenu ainsi sur les problèmes rencontrés par le colza au fil de sa croissance : installation lente, problèmes de désherbage, excès d’eau en hiver, efficience limitée de l’azote du premier apport, échaudage mi-juin...

Même si la chaleur d’octobre a permis un développement de la biomasse suffisant pour passer l’hiver, tout ceci conduit à une récolte décevante, autour de 36 quintaux par hectare.

« L’escourgeon est la culture qui a le plus souffert des conditions météo particulières de la campagne engendrant des difficultés d’enracinement », a souligné Thierry Savoie.

En blé tendre, si les résultats sont plus satisfaisants, la moisson est loin d’être exceptionnelle avec 77 quintaux par hectare selon Agreste. L’agronome a relevé une montaison très rapide, des difficultés de désherbage ici aussi et peu d’effet précédent. La récolte est remarquable par la qualité du grain « avec des critères de commercialisation supérieurs aux normes ».

De son côté, le blé dur tire enfin son épingle du jeu.

Quant à la sécheresse estivale, son impact a été particulièrement violent sur les rendements des cultures de maïs, pois et tournesol.

Ensuite, l’économiste de la Chambre, Laurent Baraduc, a fait un point sur les aspects plus financiers de cette récolte : « Les niveaux de prix sont meilleurs que ceux de ces cinq dernières années. Toutefois cette hausse est un peu fragile puisqu’un repli s’est amorcé en septembre ».

Il note qu’en blé : « Pour la première fois depuis quelques années, la production est en retrait par rapport à la consommation ». Si les stocks diminuent, ils restent haust néanmoins. Et avec des facteurs haussiers et baissiers qui se compensent, difficile de présager de quoi demain sera fait...

La session du 24 septembre a également été l’occasion pour ses membres d’examiner le budget rectificatif de la chambre d’Agriculture. Celui-ci présente un résultat équilibré avec un excédent de 26 000 euros. Ses recettes sont assurées à 46 % par l’impôt (c’était 56 % en 2012), à 29 % par ses prestations de service et le reste par des subventions. La commission des finances a rendu un avis favorable considérant que la situation était saine.

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