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Vague de chaleur : des risques pour le blé  

Les fortes températures enregistrées entre dimanche et mercredi en Ile-de-France (entre 33°C et 38°C le jour) pourraient affecter les rendements en blé.

© Illustration

Les fortes températures enregistrées entre dimanche et mercredi dernier en Ile-de-France (entre 33°C et 38°C le jour, plus de 20°C la nuit) pourraient diminuer les rendements en blé.

En effet, les températures optimales de croissance sont d’environ 20°C le jour et 10°C la nuit. À température élevée, la respiration (qui brûle les réserves d’énergie) est plus élevée que la photosynthèse (qui fabrique les réserves). 

Le remplissage des grains et le nombre de grains par épis s’en trouvent donc réduits.

« Au-delà de 25°C le remplissage du blé ne se fait pas à l’optimum. La migration est moins efficace et altère le rendement. On peut estimer qu’une journée à 25°C enlève un quintal par jour  », souligne Christophe Dion, responsable du service technique de la chambre d’Agriculture.

Si cette vague de forte chaleur venait à se renouveler, les risques que les récoltes soient affectées ne sont pas négligeables. 

« Il y a déjà un risque dans les zones où la réserve utile en eau est faible notamment dans l’est de l’Essonne. Si ces épisodes climatiques se cumulent, le rendement en sera endommagé, c’est à peu près certain », confirme Christophe Dion.

Si le blé pourrait être touché, il n’y a moins d’inquiétude sur l’orge d’hiver : « la moisson est annoncée dans une dizaine de jours, peut-être moins, les dès sont jetés. On a quelques incertitudes sur les gels forts du printemps qui ont pu enlever quelques grains. Le nombre de grains sera peut-être légèrement réduit ; on peut également avoir un problème sur le calibrage, les fortes températures faisant diminuer la taille des grains. »

Pour les colzas, la situation est très hétérogène d’une parcelle à l’autre et l’on s’attend à des variations de rendements importantes.

C’est la conséquence d’une conjonction de facteurs : insectes dans certains secteurs, mauvaises levées à l’automne, mauvais enracinement dans d’autres situations : « et parfois même les trois à la fois ce qui fait que l’on n’est pas très très serein sur les rendements du colza », conclut Christophe Dion.

Jusque-là les récoltes s’annonçaient meilleures que l’an dernier avec peu de maladies et un printemps correct malgré quelques épisodes de sécheresse.

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