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Valfrance : agir et non subir

L’assemblée générale de la coopérative Valfrance s’est tenue le 5 décembre à Meaux (Seine-et-Marne) dans une salle comble.

Meaux, mercredi 5 décembre. En préambule à la table ronde sur le refroidissement des grains et la lutte intégrée contre les insectes, les deux seuils de température ont été rappelés : en dessous de 20°C, les insectes s’installent moins, puis sous 12°C, la plupart des insectes arrêtent de se développer.
Meaux, mercredi 5 décembre. En préambule à la table ronde sur le refroidissement des grains et la lutte intégrée contre les insectes, les deux seuils de température ont été rappelés : en dessous de 20°C, les insectes s’installent moins, puis sous 12°C, la plupart des insectes arrêtent de se développer.

L’assemblée générale de la coopérative Valfrance, le mercredi 5 décembre, dans la nouvelle salle du Colisée à Meaux, s’est articulée autour de trois axes : le bilan d’activité 2017-2018, un zoom sur le pôle aval de la coopérative et l’intervention de l’économiste Sébastien Abis sur le thème « agriculture et alimentation : des champs gagnants pour la France ».

Malgré une météo peu favorable et des rendements moyens, la collecte de l’exercice 2017-2018, marquée par un retour de très bons critères qualitatifs,  s’élève à 823 683 tonnes.

Le secteur de l’approvisionnement a également retrouvé un niveau d’activité correct. Quant à la collecte en Agriculture biologique (5425 tonnes), elle est en très forte hausse en raison de très bons rendements et de récentes conversions. 

L’exercice 2017-2018 du groupe Valfrance affiche  donc un  résultat net consolidé qui s’élève à 1 108 103 euros.

Dans ce contexte, douze millions d’euros de ristournes et de compléments de prix ont été versés fin juin aux coopérateurs, auxquels s’ajouteront de nouveaux compléments de prix au mois de janvier suite à la décision récente du conseil d’administration. Un point a été fait sur les services et outils innovants proposés par la coopérative (stations météo, beApi, essais sur une offre de thermométrie connectée pour la conservation des grains), la vie des trente-et-un silos, les investissements dont le montant s’est élevé à 5 millions d’euros, sans oublier les différents axes menés pour valoriser la qualité des produits.

À noter, les difficultés de logistique rencontrées au cours du premier semestre 2018 (rivières en crue, fermeture de l’écluse de Vives-eaux sur la Seine et grèves SNCF) qui ont engendré des difficultés de livraison des céréales d’où un taux de remplissage des silos très élevés à la veille de la nouvelle moisson 2018. 

Pourtant le service logistique a su s’adapter avec réactivité.

Tourné vers l’avenir, et malgré le contexte difficile avec notamment en ligne de mire  la séparation de la vente et du conseil qui impactera fortement le fonctionnement des organismes stockeurs, les défis sont nombreux, comme le souligne le président de la coopérative Christophe Grison : « Une structure efficace, au service de ses sociétaires, se doit désormais d’être agile. Notre préoccupation : ramener de la marge sur l’exploitation ». 

Des propos appuyés par le directeur, Laurent Vittoz : « Les coopératives doivent prouver qu’elles sont visionnaires. Nous devons être force de propositions et d’innovations dans tous les domaines ».

La mise en place d’une seule plate-forme d’essais en 2019, et non deux, en lien avec la chambre d’Agriculture de région Ile-de-France, a été annoncée.

Dans un second temps, le pôle aval a été mis en avant, et notamment l’expérience menée sur le site du Oissery avec l’installation du premier groupe froid : « une assurance non négligeable pour éviter le déclassement de produits à haute valeur ajoutée ».

En effet, face aux nombreuses attentes du consommateur, de la nécessité de venir à bout des insectes et de l’évolution de la réglementation, une table ronde a réuni différents acteurs de la filière  dont le président de l’ANMF (association nationale de la meunerie française) sur la lutte intégrée contre les insectes durant le stockage. 

De plus, si des moyens sont déployés au sein des silos, il faut aussi se mobiliser sur le stockage à la ferme (30 %) et accompagner les agriculteurs.

Toutefois, comme le souligne Laurent Vittoz : « le sans insecticide de stockage ne peut pas devenir un standard de la coopérative. Cela a un coût cela doit devenir comme le label rouge, le CRC ». Il s’agit d’un important travail de filière.

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