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Villages nature : un grand projet pour les pépiniéristes d’Ile-de-France

La première signature validant l’attribution de quatre appels d’offre a été signée entre Villages nature et le GIE des Pépinières franciliennes.

Serris, jeudi 27 novembre. Signature suite à l’attribution de quatre appels d’offres au GIE Pépinières franciliennes dans le cadre des Villages nature. De gauche à droite : Aurélie Lava, Laurent  Châtelain, président du GIE Pépinières franciliennes, Christophe Feli, responsable adjoint des infrastructures, et Dominique Cocquet, directeur général Villages nature.
Serris, jeudi 27 novembre. Signature suite à l’attribution de quatre appels d’offres au GIE Pépinières franciliennes dans le cadre des Villages nature. De gauche à droite : Aurélie Lava, Laurent Châtelain, président du GIE Pépinières franciliennes, Christophe Feli, responsable adjoint des infrastructures, et Dominique Cocquet, directeur général Villages nature.

Une première signature validant l’attribution de quatre appels d’offres de végétaux avait lieu entre Villages nature et le Groupement d’intérêt économique (GIE) des Pépinières franciliennes le 27 novembre dernier. La collaboration tant attendue s’est concrétisée en présence d’Aurélie Laval, Dominique Cocquet, Christophe Feli, Alexandre Borsari  pour Villages nature, ainsi que Laurent Chatelain, Bruno Picard, Olivier Garcin, et Fabrice Martin pour le GIE des Pépinières franciliennes. Le président de la chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Thierry Bontour, participait également à cette heureuse rencontre.

Depuis les premiers contacts en novembre 2012, les pépiniéristes du Conseil horticole d’Ile-de-France, soutenus par les trois chambre d’Agriculture, le conseil régional, le Cervia…, ont multiplié les rencontres avec les acteurs de ce dossier, tant au niveau du cabinet d’architectes en charge du projet, Interscène, qu’avec l’équipe de Villages nature. L’objectif : montrer leurs savoir-faire et leurs productions afin qu’une part réelle des végétaux nécessaires à la conception de ce projet pharaonique entre Pierre&amp ;Vacances et Disney, ait une origine locale et française.

C’est donc dans un esprit de partenariat que le dossier a abouti en tout début d’année 2015, après plusieurs semaines de visites de chacune des entreprises. Ceci a permis le marquage de tous les végétaux de pleine terre et la présentation de plantes-types pour chaque variété, chaque taille des plantes qui seront produites en conteneurs de trois à vingt litres sur 2015. À cette occasion également, Thierry Huau, concepteur paysagiste d’Interscène, et sa collaboratrice Claire Buvat ont pu apprécier la richesse de la  production francilienne.

Plus de 82 000 plantes pour un budget de 1,4 millions d’euros, c’est ce que représentent ces quatre appels d’offres obtenus par le groupement des pépiniéristes d’Ile-de-France et qui portent sur les arbustes, arbustes de haies, baliveaux et jeunes arbres. Dans un climat de morosité générale, c’est un vrai coup de pouce pour les huit entreprises concernées, membres du Conseil horticole IDF, qui mettront en production dès ce printemps environ deux hectares de plantes en conteneurs. Mais une part importante des végétaux proviendra également des productions de pleine terre — aussi bien arbustes que conifères et tiges. Pour compléter leur production, une partie des plantes de ces quatre appels d’offres sera également réalisée en partenariat avec six pépinières françaises spécialisées (tiges, hortensias, plantes de terre de bruyère…).

Fabrice Martin, pépiniériste coordinateur du projet, se félicite de cette coopération avec Interscène et Villages nature, tout en gardant à l’esprit la suite du projet. « Pour assurer ces mises en production supplémentaires, plusieurs d’entre nous vont aménager de nouvelles aires de cultures. Ce n’est que sur plusieurs années que ces installations pourront être rentabilisées. Avec le conseil régional d’Ile-de-France et les chambres d’Agriculture, nous devons poursuivre notre travail de valorisation des entreprises du territoire auprès des élus locaux, des responsables de projets du Grand Paris comme l’Établissement public de Paris-Saclay (EPPS), de Roissy (EPR)… afin que nous puissions, très en amont de chaque projet, montrer ce que nous savons faire en Ile-de-France et ainsi mettre en place des contrats de culture. Les lots de gros arbres ont été attribués à nos collègues allemands et hollandais, mais nous sommes également capables de les produire si les contrats de culture sont définis bien en amont des projets. »

Isabelle Vandernoot

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