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Virginie Saintenoy marque son empreinte dans la pierre

Virginie Saintenoy sculpte la pierre à Saint-Dyé-sur-Loire (Loir-et-Cher) depuis moins d’un an. Cette ancienne professeur d’arts plastiques en collège aime créer dans son atelier et parfaire ses œuvres.

« En faisant de la taille, je tirais un trait sur la partie artistique de ma vie. » Virginie Saintenoy, professeur d’arts plastiques en collège pendant onze ans, a décidé de changer de vie en 2007. Il lui a fallu deux ans pour murir son projet et se lancer dans une formation.

Embauchée dans une entreprise de restauration, elle se rend compte ce qu’est réellement le métier de tailleur de pierre, une profession proche de la maçonnerie. « C’est physique, même pour les hommes. Nous travaillons en extérieur et portons de lourdes charges. Ca abîme. En deux ans, mon corps a pris dix ans », confie la femme de quarante ans.

Après un licenciement économique, Virginie Saintenoy croise le chemin de Marc Chevalier Lacombe, un maître artisan et formateur, et suit une formation d’un an pour devenir sculptrice sur pierre. « C’est une rencontre déterminante car il m’a réconcilié avec le monde de l’art par le chemin de l’artisanat. »

Ses sculptures, qu’elle vend dans son atelier à Saint-Dyé-sur-Loire (Loir-et-Cher) depuis moins d’un an, sont figuratives et d’inspiration classique : un Bacchus, un rhinocéros ou un portrait. Virginie Saintenoy a trouvé dans la sculpture de la pierre la solitude de l’artiste dans son atelier, réconfortante, et le travail traditionnel sur ce matériau. « Même dans la copie je me sens nourrie par ce travail. » Elle aime se documenter et garde ses « antennes en alerte » quand elle commence un projet car tout peut déclencher une étincelle.

Un de ses plus beaux souvenirs de création est sans conteste un portrait en bas-relief avec un visage de trois quarts pour une tombe. « Je suis très fière de cette réalisation car la charge affective était très forte et que la cliente était satisfaite du résultat ». La sculptrice a passé trois semaines sur le modelage et l’a même détruit par deux fois, ce qu’elle fait rarement.  « Même si je suis à mi-chemin entre l’artisan et l’artiste, avec ce métier, je retourne pleinement à l’artistique. »

Retrouvez ici le site de Virginie Saintenoy.

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