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Voves : ce n’était pas les engrais

La rumeur avait attribué à un épandage d’engrais des démangeaisons sur une quarantaine d’enfants. L’enquête conclut bien autrement.

Souvenez-vous : le 17 mars, les enfants de l’école primaire de Voves avaient les bras qui les démangeaient fortement alors qu’ils étaient dans la cour de récréation. Il s’était ensuivi des plaques rouges sur le corps.

Ce n’était pas anecdotique : une quarantaine d’enfants était concernée.

Les enfants avaient été pris en charge par les secours.

La presse locale s’était fait l’écho d’une explication : « Selon toute vraisemblance, ils auraient pu être irrités par des engrais d’origine naturelle qui étaient déversés dans un champs à proximité, alors qu’il y avait du vent à ce moment-là de la journée. »

L’agence régionale de la Santé (ARS) a rendu les conclusions de son enquête le 18 octobre.

Bien que l’agence ne puisse pas conclure sur la cause, elle exclut clairement l’épandage d’engrais : « l’expertise toxicologique n’a pas permis d’établir un lien entre les produits utilisés par l’agriculteur et les symptômes présentés par les enfants. »

L’enquête suggère plutôt deux autres pistes, sans pouvoir catégoriquement en choisir une.

D’une part, une composante émotionnelle et d’autre part la présence de chenilles processionnaires à proximité d’un étang près de l’établissement.

Ce qui pourrait suggérer que le vent n’aurait pas porté de l’engrais, tel qu’on l’avait dit au départ, mais plutôt des poils urticants.

Photo : Maxime Raynal - Wikimedia commons (chenille processionnaire) 

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