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Yannick Dagneau, le gibier dans le viseur

Photographe animalier, Yannick Dagneau voue une passion sans borne à la forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) et à ses habitants.

Yannick Dagneau aime dire qu’il pratique de la « chasse photo ». Son appareil photo remplace en effet le fusil du chasseur.
Yannick Dagneau aime dire qu’il pratique de la « chasse photo ». Son appareil photo remplace en effet le fusil du chasseur.

Élevé dans un cadre naturaliste, Yannick Dagneau arpente la forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) depuis son plus jeune âge, avec ses parents et grands-parents.

Jeune adulte, il la découvre en courant. Il aime sortir des sentiers battus, en explorer les moindres recoins et croiser de nombreux animaux.

Au milieu des années 1990, il acquiert son premier appareil photo. Peu à peu, la photographie animalière devient une passion à part entière. « J’ai besoin de ma dose de forêt, du contact avec les animaux, sinon je ne suis pas bien. Forêt et photo font partie de mon équilibre. C’est une sorte d’exutoire », explique cet encadrant d’éducateurs spécialisés qui s’adonne à sa passion toute l’année, même si la période hivernale y est moins propice.

« Au vert tendre du printemps, saison des naissances, succède la magnifique luminosité estivale. Et à l’automne, la forêt se transforme. Les sorties sont accompagnées du son du brame », souligne Yannick Dangneau dont le terrain de chasse photographique cible la forêt de Fontainebleau.

Il réalise ses clichés à la billebaude — au gré des pas — et au hasard des rencontres.

Son but : surprendre l’animal avant d’être repéré. « La photo retransmet la réalité du moment. Une photo animalière réussie porte sur l’absence de peur dans le regard des animaux. Je refuse de les retoucher », insiste le photographe animalier installé à Perthes après une enfance à Boi-le-Roi.

Cette passion, qui prend une place prépondérante dans sa vie, Yannick Dagneau veut la transmettre. À ses enfants d’abord. Sa plus jeune fille l’accompagne régulièrement en forêt. Et puis aux jeunes de l’IME (Institut médicoéducatif) où il travaille, en organisant des randonnées, des actions avec l’ONF, car, dit-il, « l’école de la nature a un effet apaisant et thérapeutique ».

D’ailleurs, le dernier ouvrage qu’il a publié, « La forêt bien-être », allie la forêt de Fontainebleau, la photo animalière et son métier de base : éducateur spécialisé.

Enfin, il participe à de nombreuses expositions. « Elles permettent d’échanger avec un public souvent étonné qu’on puisse voir autant d’animaux en forêt — et rencontrer d’autres passionnés. Les expositions permettent de dire qu’on dispose d’une richesse exceptionnelle, qu’il faut la préserver et conserver l’équilibre précaire de la faune sauvage. »

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