Avec les élèves du lycée horticole, les contes s’invitent à Chambord
Les élèves de terminale en conseil et vente en produits de jardin du lycée horticole de Blois ont construit des décors pour le château de Chambord.
Pour la deuxième année consécutive, des élèves en bac pro technicien conseil et vente en produits de jardin (TCVPJ) du lycée horticole de Blois ont participé à la décoration du château de Chambord pour les fêtes de fin d’année.
Les élèves de terminale ont ainsi confectionné des éléments de décor au premier étage du château : dans la chapelle royale et sa galerie, ainsi que dans le bras de l’aile sud.
Cette année, le projet a été élargi en devenant pluri-public et intergénérationnel. Trois apprentis en bac professionnel production horticole et dix seniors du Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) du Blaisois ont mis la main à la pâte.
« L’idée était de construire des équipes composées de lycéens, apprentis et seniors, chacune responsable d’un lieu à décorer », explique Mme Lavergne, enseignante en horticulture en charge de ce projet.
Pour prendre la mesure du lieu et du projet dont le thème imposé par le domaine national de Chambord était « les contes », le groupe a profité d’une visite insolite du château le 13 septembre. Début octobre, les projets des trois groupes étaient arrêtés, construits les 24 et 25 novembre puis installés la journée du 26 novembre à Chambord.
Dans la chapelle royale, avec la règle de ne mettre ni guirlande ni boule, les élèves ont installé « des anges venant rendre visite à la reine ». Des sapins en carton recyclé ont pris place dans la galerie, et dans le bras de l’aile sud, « le roi de la forêt invite les contes » à un repas de fête.
« Les élèves ont dû faire face à quelques contraintes : créer des décors transportables et démontables, à la hauteur du lieu, et ne pas utiliser de fleurs fraîches ni coupées puisque le château n’est pas chauffé. Ils ont aussi appris à gérer une équipe et travailler en groupe », souligne l’enseignante.
Les décors sont visibles jusqu’au 7 janvier.
Estelle Bescond