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« Maintenant, nous attendons des actes »

Blandine Terrier, vice-présidente de la FDSEA 41 et ex-présidente du Criavi, et Guillaume Gonet, président de Jeunes agriculteurs (JA) Centre, ont participé aux États généraux de l’agriculture organisés par le conseil régional le 10 mai à Bourges (Cher).

Horizons : Dans quels buts avez-vous participé aux États généraux de l’agriculture ?

Blandine Terrier : J’ai été invitée en tant que grand témoin lors de la table ronde. J’ai répondu présent car il me semblait nécessaire de représenter la filière avicole et la Sologne mais aussi de défendre les idées du réseau FDSEA.

Guillaume Gonet : C’est important d’être présent à un tel événement afin de porter nos messages. La région a organisé ces états généraux sur différentes thématiques, comme l’industrie ou le tourisme, dans l’objectif de construire son programme économique des six prochaines années. Le réseau JA, avec ses responsables et ses adhérents, s’est bien mobilisé afin de se faire entendre.

Justement, quels messages avez-vous voulu passer ?

B. T. : Dans mon témoignage, j’ai voulu porter un message positif sur l’aviculture. La région a aidé la filière au travers de deux Cap’filières qui sont une illustration de réussite, autant financière que lors de la réalisation sur le terrain.

G. G. : Pour JA, il s’agissait de défendre l’agriculture d’aujourd’hui, diversifiée et écologiquement durable. Il ne faut pas se laisser embarquer dans des idéaux qui ne sont pas compatibles avec l’agriculture d’aujourd’hui : l’export et les circuits de proximité ne sont pas à opposer. Il faut de tout et ne pas oublier que l’agriculture a un fort pouvoir exportateur et participe à une balance commerciale positive.

Que retenez-vous de ces états généraux ?

B. T. : L’idée de ces états généraux est intéressante et l’organisation a été réussie. Lors des ateliers, les personnes avaient des compétences et des profils variés et cela a enrichi les échanges.

G. G. : C’était intéressant d’y participer et de voir tous les acteurs de l’agriculture rassemblés. J’ai assisté à l’atelier emploi et formation. Nous avons dressé des constats et tenté d’apporter des réponses comme le besoin de se former tout au long de sa vie professionnelle grâce au service de remplacement, par exemple. Malheureusement, le thème de l’installation a un peu été oublié mais il a été défendu par un JA en fin de journée.

À présent, quelles sont vos attentes ?

B. T. : J’attends des actes. Nous avons fait notre part du travail en tant que professionnels. Maintenant, il faut que la région nous entende et réponde aux besoins du terrain. Je pense qu’elle doit poursuivre le financement de l’ensemble des productions et définir des axes précis sans privilégier une production ou une façon de produire plus qu’une autre.

G. G. : Lors de la restitution, on s’est rendu compte que nos messages étaient bien passés mais la politique régionale, on la verra au fur à mesure. Le dispositif pour l’installation mis en place par le conseil régional est efficace mais il faut désormais s’occuper de la transmissibilité des exploitations et innover sur ce point. Nous attendons de voir ce que ça donne.

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