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Les prélèvements d’eau restreints

La situation hydrologique des cours d’eau se dégradant sur l’ensemble du Loir-et-Cher, la préfecture a édicté des restrictions.

Du fait de la faible pluviométrie en juillet, la situation hydrologique sur l’ensemble du département s’est dégradée.

En effet, il a été constaté : le franchissement du seuil d’alerte pour les bassins versants de la Braye et de la Brenne ; le franchissement du seuil d’alerte renforcée pour les bassins versants du Loir, de la Cisse, du Cher et des affluents du Cher  ; le franchissement du seuil de crise pour les bassins versants du Beuvron et de la Masse et des affluents de la Loire.

Le 28 juillet dernier, la préfecture a donc pris les mesures suivantes :

- Sur les bassins versants de la Braye et de la Brenne, les irrigants doivent réduire de 20 % le volume hebdomadaire autorisé ; le remplissage de plans d’eau et les manœuvres d’ouvrages susceptibles d’influencer le débit sont interdits ; l’arrosage des pelouses et jardins est interdit de 8 heures à 20 heures.

- Sur les bassins versants du Loir, de la Cisse, du Cher et des affluents du Cher, les irrigants doivent réduire de 50 % le volume hebdomadaire autorisé ; le remplissage de plans d’eau et les manœuvres d’ouvrages susceptibles d’influencer le débit sont interdits  ; l’arrosage des pelouses et jardins ainsi que le remplissage des piscines sont interdits ; l’arrosage des potagers est interdit de 8 heures à 20 heures.

- Sur les bassins versants du Beuvron et de la Masse et des affluents de la Loire, l’interdiction d’irriguer est totale ; le remplissage de plans d’eau et les manœuvres d’ouvrages susceptibles d’influencer le débit sont interdits ; l’arrosage des pelouses et jardins est interdit ; l’arrosage des potagers est interdit de 8 heures à 20 heures ; le remplissage des piscines est interdit.

Pour l’usage agricole, des dérogations peuvent être demandées auprès de la Direction départementale des Territoires pour les cultures précisées dans l’arrêté préfectoral. En cas de déficit pluviométrique persistant, des restrictions plus importantes des usages de l’eau pourront être mises en œuvre.

Sur l’ensemble du département, compte tenu des faibles précipitations prévues pour les semaines à venir et afin de limiter le risque de sécheresse prolongée (situation des étés 2017, 2018 et 2019), les services de l’État incitent chacun à être vigilant en ce qui concerne sa consommation d’eau (remplissage des piscines, lavage des voitures, arrosage des jardins et des cultures, etc.).

La profession avait échangé le 27 juillet avec le préfet sur la question de l’eau. Vincent Michelet, membre du bureau de la chambre d’Agriculture, chargé de la question de l’eau en vallée du Loir, avait insisté sur l’importance de maintenir les barrages sur le Loir.

« Le Loir coule en hiver et a un faible débit en été. Or nous avons besoin d’eau pour l’agriculture et l’alimentation humaine. Historiquement, le Loir est une rivière étagée : son niveau est sous l’effet de barrages tous les deux à cinq kilomètres. Cela maintient une réserve d’eau dans le nid de la rivière et la nappe d’accompagnement. Ce système sert de tampon en été. Je crains que les politiques de continuité écologique entraînent un effacement des ouvrages. C’est pourquoi je demande leur maintien. », avait-il détaillé.

Olivier Joly

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