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À 130 ans, Monmousseau sublime son tuffeau

Les caves Monmousseau ouvrent la saison scénographique en fêtant leurs 130 ans : une exposition sur les châteaux de la Loire, intimement liés à l’histoire de cette maison familiale.

Dans cette exposition, la lumière habille les murs de tuffeau et illustre, ici, le château de Chaumont.
Dans cette exposition, la lumière habille les murs de tuffeau et illustre, ici, le château de Chaumont.

C’est une année assez particulière pour les caves Monmousseau. Cette maison familiale fête ses 130 ans d’existence et, pour marquer le coup, elle affiche son histoire sur les murs de tuffeau de la boutique.

En 1886, Alcide Monmousseau fonde un négoce de vins à Montrichard dans l’une des plus importantes carrières utilisées pour la construction des châteaux et maisons alentours. Ces galeries, longues de quinze kilomètres réparties sur trois niveaux, ont été des champignonnières avant de devenir des caves de vieillissement.

« Nous n’utilisons que deux kilomètres pour y stocker environ trois millions de bouteilles afin de les faire vieillir à une température constante de 12°C », explique Céline Béranger, responsable œnotourisme et relations publiques aux caves Monmousseau.

Les vins, pour la majorité en méthode traditionnelle, vieillissent de douze à quarante-huit mois.

Cette entreprise se transmet de génération en génération, jusqu’en 2009 où elle est achetée par un groupe saumurois. Aujourd’hui, Monmousseau enregistre un chiffre d’affaires de plus de quatre millions d’euros et commercialise pas moins d’un million de bouteilles par an dont 40 % partent à l’étranger.

Malgré ce rachat, ce développement à l’export et ses vingt-neuf pays importateurs, l’entreprise de dix-sept salariés a su garder l’esprit familial d’origine.

Depuis toujours, ce lieu unique accueille des expositions d’art et 2016 ne déroge pas à la règle avec la scénographie des artistes Na/Da et Reno visible d’avril à octobre.

Sur le thème des châteaux de la Loire, ils ont habillé de lumière 240 m2 de galerie. Tout en conservant le blanc et la pureté de la pierre de tuffeau, l’objectif est bien de transfigurer cet endroit et donner une vision inédite des châteaux de Chenonceau, Chaumont, Cheverny et Chambord, au fil des rivières.

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