Aller au contenu principal

A 154 : entre six et huit cents hectares d’emprise

Julien Olagnon a fait un point sur l’avancée du projet de l’A154 et ses aspects fonciers, lors de l’assemblée générale du Syndicat de la propriété privée rurale d’Eure-et-Loir.

Le 15 juin, à Chartres. Julien Olagnon a fait le point sur les aspects fonciers du projet de la future A 154, lors de l’assemblée générale du SPPR 28.
Le 15 juin, à Chartres. Julien Olagnon a fait le point sur les aspects fonciers du projet de la future A 154, lors de l’assemblée générale du SPPR 28.

« J’ai trouvé un acte datant de 1987, le projet a été acté politiquement en 1994, depuis, il a déjà coûté 260 millions d’euros et il en reste entre 650 et 1 100 à mettre sur la table », a révélé Julien Olagnon, expert foncier, qui intervenait sur l’avancée du projet de l’A 154 lors de l’assemblée générale du Syndicat de la propriété privée rurale d’Eure-et-Loir, le 15 juin à Chartres.

À ce jour, la partie démocratie participative est achevée, une décision favorable a été prise — avec réserves — et la déclaration d’intérêt public devrait intervenir mi-2018.

Sur le plan du foncier, le tracé devrait avoir une emprise de 600 hectares auxquels il faut ajouter 200 hectares pour les annexes : « sacré challenge pour les trouver d’ici à 2021 en Eure-et-Loir », a pointé Julien Olagnon.

De fait, plus de deux cent vingt exploitations sont concernées. « Aujourd’hui, l’État et les collectivités ont environ trois cents hectares en stock. Depuis 2016, une collaboration entre la Safer, les agglomérations de Chartres et Dreux et le conseil départemental s’est constituée en vue de trouver des accords amiables avec les propriétaires pour éviter les expropriations », a précisé l’intervenant.

La recherche de foncier se fait sur les communes de Saint-Lubin-des-Joncherets, Fresnay-l’Évêque, Beauvilliers, Prunay-le-Gillon, Allonnes et l’est de Chartres.

Par ailleurs : « Il y aura un remembrement sur les communes concernées, pris en charge par le concessionnaire, sur une bande de vingt à trente fois l’emprise », a précisé Julien Olagnon, qui estime également que les indemnités seront calculées par comparaison, sur la base des achats actuels sur le tracé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Vivez la mobilisation en direct de Bruxelles 📹
Plus de 11 000 agriculteurs européens ont manifesté hier à Bruxelles, dont plus de 4 000 Français à l’appel de la FNSEA et des JA…
Publicité