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559 hectares de friches agricoles à réhabiliter

Le syndicat mixte du Pays des châteaux et ses partenaires ont organisé une conférence de presse le 18 janvier pour expliquer leur méthode pour réhabiliter les friches agricoles recensées.

Face à la recrudescence des friches agricoles, le syndicat mixte du Pays des Châteaux a choisi d’expérimenter une méthode pour les réhabiliter. Lors d’une conférence de presse le 18 janvier, le syndicat en a précisé les détails, accompagné de ses partenaires que sont la Safer, la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher et le CDPNE*. « Aujourd’hui, nous avons déterminé la surface des friches agricoles des vingt-cinq communes qui composent le Pays des châteaux à 559 hectares », précise Christophe Degruelle, président du Pays des châteaux et d’Agglopolys.

Un enjeu agricole

L’objectif de cette démarche est de proposer à des porteurs de projet de se manifester pour créer de nouvelles activités sur ces friches agricoles. « Avec la démarche zéro artificialisation nette d'ici à 2050, il est important d'expliquer aux propriétaires de ces friches que ce ne seront pas des terrains à construire d'ici quelques années », a précisé Pascal Huguet, président du comité technique départemental. La réhabilitation de ces friches est un enjeu agricole déterminant pour le territoire loir-et-chérien. « Certaines de ces friches sont situées dans l’appellation Cour-Cheverny. Il est primordial de pouvoir les réhabiliter pour permettre aux vignerons de restructurer leur parcellaire », a affirmé Arnaud Bessé, président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.

L’environnement au cœur du projet

La question environnementale est au cœur du projet. « On ne peut plus raisonner sans penser à l’environnement. Nous sommes partenaires du projet pour analyser les sols et vérifier que les projets soient en concordance avec la biodiversité de ces terrains », a précisé Christian Mary, président du CDPNE.

Comme l’a rappelé Christophe Degruelle : « L’objectif est de bâtir un point d’équilibre entre tous ». Concernant les propriétaires de ces friches, actuellement, ils n’ont pas encore été prévenus. « Nous en sommes au lancement du projet. Cela concerne au moins 1 000 propriétaires. Dès que nous aurons des porteurs de projet, nous les contacterons pour discuter avec eux. On est plus sur un partenariat. Tout se passera à l’amiable », a assuré Christophe Degruelle.

De son côté, Laurent Delorme, président de la Safer Centre, a affirmé qu’un « inventaire du foncier a été effectué pour identifier les friches tout en les différenciant des terrains agricoles en jachère ».

Des permanences pour informer

Afin d’informer sur ce projet, cinq permanences auront lieu du 30 janvier au 9 février (lire encadré). Ce sera l’occasion de mobiliser des potentiels futurs porteurs de projet et également de répondre aux éventuelles questions. « Il est certain que nous aurons une idée plus précise du projet après toutes ces permanences », a reconnu le président d’Agglopolys.

Ce projet chiffré à 83 042 euros doit avant tout permettre de redonner du dynamisme à ces terrains qui « aux yeux des touristes peuvent donner l’impression d’un territoire laissé à l’abandon », a conclu ­Pascal Huguet.


*Comité départemental de la protection de la nature et de l'environnement.

Permanences

• Lundi 30 janvier à la salle d’animation de Saint-Dyé-sur-Loire de 9 heures à 11 h 30.

• Lundi 30 janvier à la salle des fêtes de Huisseau-sur-Cosson de 14 heures à 16 h 30.

• Jeudi 2 février à la salle des fêtes de Chailles de 14 heures à 16 h 30.

• Jeudi 9 février à la salle de la mairie de Chaumont-sur-Loire de 9 heures à 11 heures.

• Jeudi 9 février à la salle de la mairie de Cour-Cheverny de 14 heures à 16 h 30.

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