Aller au contenu principal

Portrait
Inès Abboudi, passion cosmétique

Elle ne se voyait pas poursuivre sa carrière dans le commerce, Inès Abboubi a profité du confinement pour se lancer et créer sa propre marque de cosmétiques : Myness Beauty.

Inès Abboudi.
© H.C. / Horizons

Après des études de commerce menées jusqu'au BTS Management des unités commerciales au lycée Rémi-Belleau de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) et une série de stages dans plusieurs domaines de la vente, du vêtement à la banque en passant par le mobilier, Inès Abboubi a compris qu'elle n'était pas faite pour ça. « Rien ne me plaisait vraiment et je ne me voyais pas faire ça toute ma vie », avoue-t-elle.

Planche de salut

La crise Covid et la période de confinement qui l'accompagnait lui ont peut-être servi de planche de salut : « Ça m'a permis de me poser et de réfléchir. Depuis toute petite, j'ai une passion pour les cosmétiques, je me suis dit que je devrais créer ma propre marque. C'est ce que j'ai envie de faire et continuer dans cette voie ».

La jeune femme imagine d'abord monter son propre laboratoire, « mais c'était très compliqué à petite échelle, beaucoup de normes à respecter. Alors j'ai pris contact avec des labos existants mais c'était bien trop cher, sauf celui de Bellême (Orne). J'ai été les voir et nous avons trouvé la possibilité de travailler ensemble ».

Le premier produit qu'elle leur a confié était un sérum : « Je leur ai donné tous les composants et ils se sont occupés de la mise en conformité pour qu'il puisse être vendu. De mon côté, je me suis occupé du packaging. J'ai trouvé un nom pour la marque, je voulais que l'on y retrouve mon prénom, ça a donné Myness Beauty ». Inès prend également le temps de peaufiner sa formation, « pour en savoir plus sur ce qu'il faut utiliser selon les différents types de peau. Et j'ai complété tout ça par des recherches personnelles », explique-t-elle.

En fait, la jeune femme avait une idée bien précise de ce qu'elle voulait faire. Si ça ne se voit absolument plus aujourd'hui, la jeune femme a souffert d'une acné sévère au cours de son adolescence, c'est donc une gamme de produits cosmétiques adaptés qu'elle a conçue. « Je les ai testés sur moi et je les utilise toujours ».

Après le sérum, elle a donc mis au point un savon pour sa gamme anti-imperfections. Bien sûr, elle fait attention à la qualité des produits qui entrent dans ses cosmétiques : « Je n'utilise que des produits plutôt bio, français et 100 % naturels. C'est important pour moi que ce soit bon pour la santé et pour l'environnement ».

Maintenant, la jeune femme travaille à élargir sa gamme, elle planche pour commencer sur une crème hydratante. Ses produits sont en vente dans quelques parapharmacies du Perche et sur son site Internet. Et si elle a un conseil à donner : « Quand on a une envie, il ne faut pas hésiter à se lancer même si ça fait peur. Mais il faut être entouré pour éviter certaines erreurs ».

Biographie

  • 11 avril 2000 : naissance à Orsay (Essonne).
  • Novembre 2020 : création de Myness Beauty.
  • Décembre 2021 : premières ventes en parapharmacies.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité