Aller au contenu principal

Accord Interprofessionnel et contrat type : Éléments essentiels de la réussite de la filière betteravière de demain

L’analyse approfondie réalisée sur les perspectives du secteur betterave-sucre-éthanol après la fin des quotas, dans le cadre d’une mission ministérielle diligentée par le Ministre de l’Agriculture, pose de façon quasi exhaustive le décor, les différents scénarios plausibles pour la période post 2017 et leurs conséquences sur la filière française.

© Gabriel Omnès

La CGB partage l’analyse prospective ainsi faite dont la principale réponse consiste à améliorer encore et toujours la compétitivité de la filière. Nous nous en préoccupons déjà depuis de nombreuses années, de façon à saisir le moment venu, toutes les opportunités qui vont s’offrir à nous après 2017, tout en gardant à l’esprit que le prix des betteraves restera directeur dans les choix des planteurs.

Par contre, le rapport nous pose question en ce qui concerne les relations interprofessionnelles. Nous pouvons cependant le comprendre, à propos de la négociation collective des prix, car nous restons en attente de décisions de Bruxelles qui en détermineront les contours.

Toutefois, la CGB note qu’à propos de ces relations interprofessionnelles et contractuelles, le rapport rappelle la nécessité d’une transparence à l’égard des planteurs, la nécessité de renforcer les relations de confiance entre planteurs et fabricants et la nécessité de répartir de façon équilibrée entre planteurs et fabricants les risques induits par le nouveau contexte concurrentiel. Autant d’éléments auxquels la CGB est foncièrement attachée.

Eric Lainé, Président de la CGB, a déclaré à cette occasion :

«Je crois à la vertu des accords interprofessionnels assortis d’un contrat type, à condition qu’ils couvrent l’ensemble des conditions de rémunération de la betterave. Il convient donc d’éclaircir les textes législatifs communautaires à ce sujet. Je sais pouvoir compter sur l’appui du Ministre de l’Agriculture. Il faut à tout prix éviter que le mauvais scénario des prix du lait ne se reproduise dans la betterave».

Rappel

Il y a en France 26 000 planteurs de betteraves qui ont produit en 2014 une récolte de plus de 37 millions de tonnes de betteraves. 25 sucreries et sucreries-distilleries ont ainsi été approvisionnées en France. Les surfaces betteravières représentent 382 858 hectares en 2015. La surface moyenne de betteraves par exploitation est de l’ordre de 16 ha.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publicité