Aller au contenu principal

Acheter ses pommes de terre via un distributeur

Depuis quelques années, les distributeurs automatiques de produits agricoles se développent. Exemple à Coulommiers avec le distributeur de pommes de terre de la famille Fahy.

Installé rue des Longs sillons à Coulommiers – au sein de la zone industrielle -, le distributeur de pommes de terre attire l’œil des automobilistes de passage. Facile d’accès, ce distributeur propose les pommes de terre produites par Bertrand et Karine Fahy, exploitants agricoles à l’EARL du Lavoir à Saints.

Alors qu’ils ont fait le choix de ne pas avoir de magasin à la ferme, le distributeur leur offre l’opportunité de s’ouvrir vers les consommateurs.

Soixante sacs par semaine ont été écoulés depuis sa mise en service, le 7 octobre. Le réapprovisionnement est hebdomadaire en fin de semaine.

« Une fois les pièces insérées ou le règlement effectué par carte bleue, le client saisit le numéro de l’offre choisie (filets d’Agata en 5 et 10 kg et Bernadette en 5 kg), et son filet tombe via un système de tapis roulant. Il n’a plus qu’à prendre son filet », explique Karine Fahy, et cela sept jours sur sept à n’importe quelle heure.

Bertrand et Karine Fahy ont opté pour cette production qui semblait leur plaire et être adaptée à leur entreprise, comme le raconte la jeune agricultrice : « Les terres étaient vierges de cette culture. De mon côté, j’avais effectué un stage sur une exploitation qui en produisait et j’avais apprécié cette culture. Enfin, celle-ci permettait de valoriser le système d’irrigation présent sur l’exploitation quand mes beaux-parents produisaient des haricots mais qui n’était plus utilisé ».

La production de pommes de terre a débuté sur cette exploitation agricole en 2009 dans le cadre du projet d’installation de Bertrand Fahy. Il produit alors trente hectares de pommes de terre. Son projet d’installation inclut également la construction d’un frigo pour stocker 100 % de la production, l’investissement dans tout le système de plantation et d’arrachage. Il opte pour une commercialisation sur le marché libre à des négoces, son but étant d’être totalement indépendant.

Deux ans plus tard, son épouse Karine s’installe également avec la reprise d’une exploitation familiale.

Le couple monte alors la production de pommes de terre à cinquante hectares. Les variétés à chair tendre destinées au potage et à la purée (comme Agata) restent privilégiées.

En 2012, le couple investit dans un système de conditionnement afin de vendre leur production sous forme de big-bags. Ce système leur ouvre les portes de nouveaux marchés, notamment à l’export, le produit n’ayant plus besoin de passer par une usine de conditionnement.

Ils investissent également dans un système de conditionnement pour mettre la production en filet de 5 à 25 kg. Ils peuvent ainsi commercialiser leur production auprès des cueillettes et des restaurants du secteur.

Dans la foulée, ils obtiennent la certification Global Gap, une certification internationale pour les industriels et la grande distribution qui intègre les règles aussi bien sociales que liées à la production et au matériel.

Avec la mise en route de leur distributeur automatique, ils s’ouvrent à un nouveau type de clientèle : les particuliers, et touchent ainsi une large palette de prospects.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité