Aller au contenu principal

Adoption des modalités du futur régime d’autorisations de plantations

Les modalités du nouveau régime d’autorisations de plantations de vigne qui, applicable de 2016 à 2030, fixe à 1 % la limite maximale de croissance annuelle des surfaces plantées ont été publiées par la Commission européenne au Journal officiel de l’UE. Après l’abolition des quotas laitiers au 31 mars dernier et celle prévue des quotas sucriers au 30 septembre 2017, le vin sera le seul secteur agricole soumis à un tel système de sauvegarde dans l’UE, souligne-t-on de source communautaire.

© jc Gutner

La Commission européenne a publié le 9 avril au Journal officiel de l’UE les deux règlements, délégué et d’exécution, qu’elle a adoptés pour mettre en oeuvre, à partir du 1er janvier 2016 et jusqu’au 31 décembre 2030, le système d’autorisations de plantations de vigne prévu par la réforme de la Pac de 2013. Celui-ci se substituera au régime des droits de plantation et sera réexaminé à mi-parcours. « Le nouveau système offre de la souplesse au secteur vitivinicole européen, pour lui permettre d’accroître graduellement la production en réponse à la progression de la demande mondiale», a commenté le commissaire à l’agriculture, Phil Hogan, dans un communiqué. «Parallèlement, les États membres ont la possibilité d’appliquer toute une panoplie de mesures de sauvegarde pour se prémunir contre certains risques qui pourraient se poser, sur le plan social ou environnemental, dans certaines régions viticoles», a-t-il ajouté. Une croissance annuelle des superficies de 1 % au maximumLe nouveau régime fixe à 1% la limite maximale de croissance annuelle des surfaces plantées sur la période 2016-2030. Les États membres auront la possibilité de prévoir un seuil de sauvegarde plus bas au niveau national ou régional, ou encore dans des zones bénéficiant ou non d’une dénomination protégée. Dans ce cas, leur décision devra, selon le règlement délégué, être justifiée par la « nécessité d’éviter un risque dûment démontré d’offre excédentaire » ou par la «nécessité d’éviter un risque dûment démontré de dépréciation importante d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée donnée». Ce sont les producteurs de vins d’appellation (champagne, rioja...) qui ont été les plus préoccupés par le nouveau régime.Le règlement délégué vise pour l’essentiel à détailler les critères d’éligibilité, dans la limite fixée, des demandes de plantations et de replantations, avec quelques dérogations (expérimentation, produits destinés uniquement à la consommation familiale du viticulteur...). Il prévoit aussi des dispositions pour l’application de sanctions aux superficies plantées en vigne sans autorisation. Le règlement d’exécution précise notamment que les demandes de conversion des droits actuels de plantations en autorisations peuvent être présentées par les producteurs à partir du 15 septembre 2015. Les autorisations ne seront pas monnayables.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité