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Agriculteurs et sapeurs-pompiers unis contre les feux

La cohorte d'agriculteurs volontaires pour aider à lutter contre les feux de chaumes, mise en place en collaboration entre le Sdis 28 et la chambre d'Agriculture, a été mise en avant le 20 juin au Gué-de-Longroi.

« Après les incendies de 2019, nous avons compris qu'il fallait que l'on se prépare à plus d'aléas. La canicule, ça veut dire des risques accrus. D'où l'idée d'initier une dynamique », relève le président de la chambre d'Agriculture, Éric Thirouin, qui accompagne le 20 juin sur la ferme de Pascal Laya, au Gué-de-Longroi, le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, pour promouvoir la cohorte d'agriculteurs volontaires pour lutter contre les feux de récolte.

Rejoindre la cohorte

Celle-ci a été mise en place dès 2020, en collaboration avec le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 28), en lien avec les services de l'État et les organisations professionnelles agricoles. « Et j'invite les agriculteurs à la rejoindre, insiste Éric Thirouin. Ils sont soixante, c'est bien mais ce n'est pas suffisant pour couvrir les 400 communes du département ».

« Aujourd'hui, les risques sont plus importants, nous sommes de plus en plus exposés, souligne Françoise Souliman. Ces travaux collaboratifs entre agriculteurs et sapeurs-pompiers permettent de répondre pragmatiquement à chacun de vos sujets. Depuis 2020, le Sdis a mis au point un indicateur de risque prévisionnel qui permet d'alerter quand les facteurs s'accumulent. Il ne s'agit pas de vous empêcher de travailler mais d'apporter plus de sécurité ».

Gagner du temps

Ces informations sur les risques potentiels sont réunies sur une carte dans une application qui propose aussi aux agriculteurs de renseigner leurs activités de moisson. « En fonction de la météo, du type de sol, des infos données par les agriculteurs, nous publions un indice de risque classé en vert, orange, rouge ou noir, explique le lieutenant-colonel du Sdis, Michaël Achard. Quand l'indice est rouge ou noir, nous pouvons positionner des engins sur le terrain pour gagner en délai d'intervention ».

Pour le responsable des pompiers : « Le partenariat avec les agriculteurs fonctionne très bien. Sur le terrain, nous sommes complémentaires. Engins incendie et déchaumeurs permettent de limiter les risques de propagation ». Et pour mieux identifier ces volontaires formés lorsqu'ils sont sur le terrain, la Chambre a édité un autocollant à mettre sur le pare-brise du tracteur équipé de l'outil de déchaumage.

+ d'infos :

 

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