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AgroPithiviers en mode CRC

La coopérative céréalière de Pithiviers intègre la filière CRC mais la segmentation reste le socle de sa stratégie.

© O.J.

Benjamin Top, directeur d'AgroPithiviers, déclare : « Nous sommes en CRC pour accompagner un client historique qui a modifié son cahier des charges et qui a préféré adhérer à une démarche existante plutôt que redémarrer une démarche interne. Nous avons accepté afin de préserver un débouché en blé tendre améliorant ». Quant à savoir si l'approche CRC deviendra un axe stratégique de la coopérative, son directeur se montre catégorique : « Nous ne voulons pas nous positionner sur un seul marché avec un seul client et une démarche unique. La segmentation est fondamentale pour préserver la valeur ». De poursuivre : « La qualité d'ensemble de la production française augmente et l'AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales, NDLR) lance une démarche positive pour les céréaliers : les filières ne sont pas prêtes à payer les primes CRC ». Benjamin Top ajoute un autre élément : « Nous devons nous adapter à la typologie des exploitations de nos adhérents. Or tout le monde ne peut pas faire du CRC ». L'entité applique un certain nombre de cahiers des charges : Label rouge, norme V30-001 (ex-Irtac), bio et SAI (agriculture durable). Pour AgroPithiviers, la récolte 2019 sera la première en CRC.
« Nous cultivons du blé de qualité depuis vingt ans : ce n'est qu'une évolution du cahier des charges ».
Notre interlocuteur évoque certains freins : « Les routes limitent les surfaces éligibles. S'y ajoutent l'absence d'insectes, de traitement et de résidus de pesticide ainsi que l'inconvénient du stockage à plat ». Le directeur de la coopérative conclut en ces termes : « Le CRC est une démarche parmi d'autres ».

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