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Alain Gougry, une plume au service du dessin

Alain Gougry, professeur des écoles depuis quatorze ans, est passionné de bande dessinée. En 2007, il intègre une association de Blois (Loir-et-Cher), BD Boum, et se lance dans l’écriture de scénarios.

« C’est un moment magique quand je reçois le dessin de ce que j’ai écrit. »
« C’est un moment magique quand je reçois le dessin de ce que j’ai écrit. »

Alain Gougry est tombé dedans quand il était petit. Chaque semaine, sa grand-mère lui achetait une bande dessinée dans laquelle il aimait se plonger. Une fois adulte, il a voulu comprendre les coulisses du neuvième art. « Je comparais les scénarios des BD. J’ai écouté des interviews d’auteurs et j’ai lu beaucoup de livres qui expliquent comment faire une bande dessinée : des ouvrages de Scott McCloud ou Will Eisner, assez techniques. » Et l’envie d’écrire est apparue comme une évidence.

En 2007, déjà professeur des écoles depuis  sept ans, il commence à imaginer une histoire sur les ballets russes, « pour mon plaisir personnel ».  À cette même période, Alain Gougry se rend au festival de BD Boum, à Blois (Loir-et-Cher), en tant que visiteur. « Des amis du milieu m’ont demandé si j’étais intéressé pour passer de l’autre côté. Alors j’ai adhéré à l’association BD Boum pour aider à monter les expositions », explique ce natif de Blois. Par la suite, il  intègre le pôle pédagogique de BD Boum et s’implique davantage dans l’association.

Sur proposition du directeur, il écrit une bande dessinée pédagogique avec un collègue, Sébastien Duforestel. Le succès  de « Gaspard et le phylactère magique » est au rendez-vous et les deux comparses se lancent dans un nouveau projet : « Papa ne sait pas », sorti en 2014. Ce qu’il aime dans cette passion, c’est le travail d’équipe, cet échange avec les dessinateurs, coloristes et autres scénaristes. « C’est un moment magique quand je reçois le dessin de ce que j’ai écrit. »

En aucun cas Alain Gougry ne pourrait choisir entre l’enseignement et la bande dessinée : depuis septembre 2014, il est enseignant missionné auprès du service de la Maison de la BD. Mais les ballets russes ne sont jamais bien loin. « Un coloriste professionnel travaille sur le projet et j’espère le proposer bientôt à des éditeurs », confie celui qui publie sous le nom d’auteur d’Alain Dary, choisi en référence au nom de jeune fille de sa mère, elle aussi institutrice.

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