Aller au contenu principal

Amélie et Caroline, l’horticulture au bout du bac

Au lycée Saint-Nicolas d’Igny (Essonne), Caroline et Amélie sont en apprentissage en deuxième année de bac pro horticulture.

Igny (Essonne), mardi 19 janvier. Amélie (à droite) et Caroline suivent un cours de semis en serre avec leur professeure, Aude Coustans.
Igny (Essonne), mardi 19 janvier. Amélie (à droite) et Caroline suivent un cours de semis en serre avec leur professeure, Aude Coustans.

9h. Chacune rêve d’une carrière bien différente. Ce mardi de janvier, Amélie et Caroline entrent en classe au lycée Saint-Nicolas à Igny (Essonne) avec les sept autres élèves qui composent la deuxième année de bac pro horticulture.

Ce matin, elles vont rédiger leur « étude de cas », un dossier à rendre dans quelques jours qui sera suivi d’une épreuve orale. Dans cet exercice, elles sont épaulées par leur professeure de production horticole, Aude Coustans. 

À 20 et 25 ans, Amélie et Caroline croient dur comme fer à l’avenir de l’horticulture, à ce qu’elles sont venues apprendre ici et à ce qu’elles feront avec.

Caroline a un parcours atypique. Elle a d’abord fait des études d’histoire de l’art, d’arts plastiques et de philosophie de l’art avant de changer radicalement de cap. « Plus jeune, je n’avais pas osé prendre cette voie car ce n’était pas le milieu dans lequel je suis née », confie la jeune femme qui effectue son apprentissage dans les pépinières de la ville de Paris.

À ses côtés, Amélie. Petite-fille d’agriculteur, sa vocation à elle a été plus évidente. « Après un bac technique, j’ai fait un CAP de fleuriste et maintenant ce bac pro. » En apprentissage chez le célèbre rosiériste André Eve dans le Loiret, Amélie s’est découvert une passion pour les roses et se projette dans cette activité. 

12h30. L’heure du déjeuner a sonné. Le groupe se disperse. Cet après-midi, certains suivront un cours de matières générales (français et histoire-géographie) tandis qu’Amélie et Caroline rejoindront les serres pour des travaux pratiques.

Par cette vraie journée d’hiver, les deux jeunes filles trouvent refuge au centre de documentation du lycée où, régulièrement, elles viennent travailler la reconnaissance de végétaux. 

14h.  En serre, Amélie et Caroline retrouvent leur professeure, Aude Coustans, pour un cours sur le semis. Une découverte pour toutes les deux : elles n’ont jamais effectué ce travail dans leurs entreprises.

Sur une plaque de semis, elles s’efforcent donc de remplir les alvéoles de terreau puis s’appliquent à disposer une graine dans chacune. Ce sont des plantes annuelles de type Impatiens qui pousseront en serre d’ici au printemps.

« C’est un travail de fourmi », se prêtent-elles à rire avec une centaine de graines parfois plus petites qu’une tête d’épingle dans les mains : « Les graines sont si petites qu’on a du mal à les prendre entre nos doigts ! »

À ce sujet, Aude Coustans explique qu’elle aimerait bien investir dans une machine semie-automatique « pour aider les élèves à la manipulation et les mettre en contact avec du matériel qu’elles rencontreront dans leur vie professionnelle. »

16h. Après une dizaine de plaques et quelques déconvenues, Amélie et Caroline achèvent leur journée. Demain, elles retourneront en classe et la semaine prochaine, direction l’entreprise pour quinze jours.

Chacune a l’intention de poursuivre ses études après ce bac avec un BTS en production horticole. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Législatives : 21 candidats en Loir-et-Cher pour trois sièges
En Loir-et-Cher, 21 candidats se présentent aux élections législatives, pour les trois sièges à pourvoir. Le premier tour de…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Vendredi 5 juillet, à Saint-Avit-les-Guespières. Les remorques se remplissent mais moins vite que d'habitude.
Premiers échos d'une moisson qui s'annonce bien médiocre
Depuis le début du mois, la moisson est bien entamée en Eure-et-Loir. Entre les gouttes, les parcelles d'orge récoltables tombent…
À Puiseux-en-France (Val-d'Oise). Des échantillons de colza sont moissonnés sur la parcelle d'Emmanuel Girard-Boisseau afin d'examiner leur taux d'humidité.
Moisson en Île-de-France : démarrage difficile, rendements à la baisse
En Île-de-France, les épisodes pluvieux à répétition ont freiné le travail de moissonnage. Les orges d'hiver montrent des…
Mercredi 17 juillet, à Mainvilliers. Les performances exceptionnelles de la moissonneuse CR 11 de New Holland, ont intéressé les exploitants du secteur.
La New Holland CR 11 fait forte impression en démonstration
Le groupe Lecoq a accueilli, en Eure-et-Loir, une étape du CR Performance tour. L'occasion de voir en action le 17 juillet à…
Samedi 20 juillet, c'est sous des températures enfin estivales (30 °C) que la moisson se passe près de Saint-Péravy-la-Colombe.
Moisson : la récolte 2024 s'annonce catastrophique en Loiret
La moisson bat désormais son plein dans le Loiret. Les impacts de la forte pluviométrie de ces derniers mois se ressentent plus…
Publicité