Aller au contenu principal

FDSEA 77
Arrêté Esod : répondez à la consultation avant le 6 juillet

Répondez à la consultation publique sur les Espèces susceptibles de causer des dégâts (Esod) avant le jeudi 6 juillet.

Pigeon et corbeau
© L.G.-D. - Horizons - DR / illustration

Les Espèces susceptibles de causer des dégâts (Esod) sont classées en trois groupes. Les espèces du groupe 1 font l’objet d’un classement national automatique puisqu’elles sont considérées comme espèces envahissantes. Le groupe 2 fait l’objet d’un classement triennal et le groupe 3 (sanglier, lapin, pigeon ramier) fait l’objet d’un classement départemental annuel.

Ainsi, tous les trois ans, le ministère propose un arrêté-cadre national qui définit les conditions de destruction et la liste des nuisibles du groupe 2 (belette, fouine, martre, renard, corbeau freux, corneille noire, pie bavarde, geai des chênes et étourneau sansonnet). Pour chaque département, une liste des espèces susceptibles d’appartenir aux Esod est proposée à partir des remontées des exploitants et des chasseurs après avis de la commission départementale de la chasse. Pour la Seine-et-Marne, les remontées chiffrées et le travail avec les chasseurs ont permis de classer le renard, la fouine, le corbeau freux, la corneille noire et la pie bavarde.

Pour autant, ce n’est pas la dernière étape puisque le projet d’arrêté est soumis à consultation du public. Il suffit de prendre cinq minutes pour répondre à celle-ci.

N’hésitez pas à justifier vos propres dégâts sur vos cultures, sur vos volatiles ou d’autres dégâts sur la faune sauvage. Certains oiseaux nicheurs au sol comme les busards paient un lourd tribut à cause des renards et des corneilles.

« Sans votre réponse, la prise de l’arrêté sera fragilisée au regard de la mobilisation des ''anti'' et des associations environnementales qui, nous en sommes sûrs, ne manqueront pas d’attaquer les arrêtés devant les tribunaux. Leurs objectifs sont clairs et affichés, à savoir supprimer la classification des Esod et remettre en cause nos moyens de production. Contrairement aux propos de nos détracteurs, le classement Esod n’est pas un permis d’éradication. Mais c’est un outil supplémentaire pour gérer les dégâts et protéger nos cultures. N'oubliez pas qu'il y a plusieurs façons d'être proactif syndicalement. Il est indispensable de signer les pétitions ou consultations publiques mais nous devons aussi refuser chez nous les associations au double discours qui nous mettent des contraintes par leurs prises de position contre notre profession et la ruralité en générale », insistent le président de la commission faune sauvage de la FDSEA 77, Philippe Girardot, et les représentants de la chambre d'Agriculture et de JA 77, respectivement Franck Sendron et Benjamin Berthelot.

Chiffres 2022

En 2022, 153 agriculteurs ont répondu aux enquêtes pour un total de plus de 1 900 hectares détruits, 1 130 poules dévorées, 4 vaches déclassées pour un montant de dégâts supérieur à 1,5 million d’euros.

Dans le détail :

  • lapins : 67 hectares détruits pour plus de 78 000 euros de dégâts ;
  • pigeons ramiers : 938 hectares détruits pour près de 705 000 euros de dégâts ;
  • corbeaux freux : près de 700 hectares détruits pour 520 000 euros de dégâts ;
  • corneilles noires : près de 185 hectares détruits pour 145 000 euros de dégâts ;
  • renards : 1 130 volailles dévorées et 4 vaches déclassées à la suite d'une zoonose pour un montant de perte de près de 54 000 euros ;
  • blaireaux : 6,8 hectares détruits pour 11 000 euros de dégâts ;
  • ragondins : 40 hectares détruits pour près de 30 000 euros de dégâts.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Publicité