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Arvalis dévoile ses résultats d'essais sur les céréales à paille

L’institut Arvalis a organisé une demi-journée technique afin de restituer les résultats concernant ses essais céréales à paille, mardi 7 novembre à Blois (Loir-et-Cher).

Mardi 7 novembre, à Blois. L'institut Arvalis a dévoilé les résultats des essais sur les céréales à paille lors d'une demi-journée technique.
Mardi 7 novembre, à Blois. L'institut Arvalis a dévoilé les résultats des essais sur les céréales à paille lors d'une demi-journée technique.
© L.B. - Horizons

Arvalis, l’institut technique agricole spécialisé grandes cultures et fourrages, a présenté ses résultats techniques et préconisations concernant les céréales à paille pour la nouvelle campagne. Cette demi-journée s’est tenue au Crédit agricole de Blois mardi 7 novembre. « C’est un rendez-vous annuel qui nous permet d’être au plus proche de vous tous et ainsi de pouvoir échanger », a expliqué en préambule Edouard Baranger, ingénieur chez Arvalis.

Gestion des maladies

Grâce au Réseau performances 2023 comprenant Arvalis et dix partenaires, des essais ont pu être mis en place pour suivre l’évolution de la résistance de l’helminthosporiose et l’efficacité des SDHI (famille de fongicides) sur les orges. Les résultats ont notamment mis en avant qu’un seul fongicide de la famille des SDHI était suffisant par campagne, notamment au stade dernière feuille (T2).

Pour les blés, les résultats ont surtout montré que le traitement avant étalement de la dernière feuille (T1) ne permet pas de gagner beaucoup de quintaux supplémentaires. Pour lutter contre la septoriose, les résultats des essais présentés par Arvalis démontrent que l’association des fongicides SDHI et IDM (inhibiteurs de la déméthylation) reste très efficace.

Morgane Vidal, ingénieure chez Arvalis, en a profité pour présenter la maladie du piétin-échaudage : « Même s’il n’y a pas eu une explosion des symptômes, nous en avons pas mal remarqué ». Cette maladie peut être identifiée en observant les racines. « C’est un champignon qui évolue dans certaines cultures dites hôtes, a détaillé l’ingénieure. Il existe toutefois des cultures non hôtes, comme l’avoine, le colza, le tournesol, le pois, le sorgho ou encore les pommes de terre, qui peuvent être intégrées dans une rotation afin d’empêcher le processus d’infection ».

Nouveau cadre réglementaire sur les mycotoxines

Cette demi-journée technique était également l’occasion pour l’institut de rappeler les nouvelles normes sur la qualité de l’alimentation humaine. « Le cadre réglementaire s’est durci sur trois cas de mycotoxines : la déoxynivalénol (DON), les alcaloïdes ergot et le T2HT2 », a expliqué Aurélie Augis, ingénieure chez Arvalis. Ces nouvelles réglementations prévoient de réduire les seuils de ces mycotoxines dans les céréales. Cette réduction va avoir des impacts sur la conformité des lots. Sur le blé tendre, le seuil actuel est de 1 250 microgrammes de DON par kilo de blé. Avec la nouvelle réglementation, le seuil sera de 1 000 microgrammes. « Si nous avions été à 1 000 microgrammes de DON sur le blé tendre en 2021, on aurait eu 2,1 % de lots non conformes en plus », a précisé l'ingénieure.

Ce nouveau cadre réglementaire a été voté le 22 septembre dernier et sera applicable dès le 1er juillet 2024, « c’est-à-dire pour les ventes de la prochaine campagne », a souligné l’ingénieure.

Afin de conclure cette rencontre, Arvalis a présenté ses actualités, dont les Journées de l’innovation qui auront lieu à Tours (Indre-et-Loire) le 15 février prochain.

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