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Atelier poules pondeuses avec vente en filière longue

Dans le cadre des journées diversification organisées par la chambre de région, une vingtaine de personnes sont venues à la rencontre de Philippe Duval, éleveur de poules pondeuses à Havelu (Eure-et-Loir).

Jeudi 12 avril, une vingtaine d’agriculteurs ont passé les frontières de l’Île-de-France pour se rendre à Havelu (Eure-et-Loir) à la rencontre de Philippe Duval, éleveur de poules pondeuses. La visite a eu lieu à l’invitation de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France dans le cadre des journées diversification.

Accueillis par Françoise Chancel, en charge des projets diversification à la chambre, les agriculteurs ont pu découvrir le fonctionnement de cet atelier de quarante mille poules pondeuses répartis sur deux sites. « J’ai vingt mille poules sur chaque site, a présenté l’agriculteur eurélien, avec une salariée à temps plein. J’y passe également moi-même environ une heure par jour ainsi que les week-ends et jours fériés. » 

Philippe Duval a évoqué les différentes étapes qu’il a franchies avant de pouvoir se lancer, notamment à propos de l’implantation de son bâtiment, de ses caractéristiques (déclaration en préfecture, éloignement des habitations, bâtiments avec volières...), mais aussi sur le plan financier. « Il faut compter un investissement de départ d’environ quarante euros par poule tout compris (bâtiment, matériel, terrassement, création des accès, raccordements eau et éléctricité, NDLR) et compter quinze ans pour un jeune pour avoir un retour sur investissement. »

Philippe Duval commercialise ses œufs en filière longue via la marque L’œuf de nos villages depuis 2010. À ses côtés était donc présent le dirigeant de l’entreprise, Jean-Luc Lecoq.

Lui-même éleveur de poules pondeuses en cage à Gambais (Yvelines), le chef d’entreprise a évoqué la profonde mutation que le marché de l’œuf est en train de connaître. « Auparavant, nous commercialisions une majorité d’œufs de cage, a t-il concédé. Désormais, la demande des consommateurs est tout autre et l’œuf de plein air prend le dessus, tant et si bien que nous sommes dans une phase d’arrêt progressif de l’œuf en cage ».

Le marché de l’œuf plein air a en effet bondi de 11 % en un an. Jean-Luc Lecoq a décrit un marché « porteur où le locavore marche bien » et où la concurrence européenne existe peu, voire pas.

« 99,9 % des œufs commercialisés en grandes surfaces sont français. Il y a encore quelques fabricants de produits transformés qui utilisent de l’œuf étranger mais les récents scandales sanitaires les ont incités à changer leurs pratiques », a t-il expliqué.

Enfin, grâce à la présence d’un conseiller volailles de l’Établissement régional de l’élevage, les agriculteurs ont pu échanger sur la disponibilité des vétérinaires ruraux, l’alimentation des poules, les traitements administrés ou encore le taux de mortalité.

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