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Attendre pour lutter contre le charançon du bourgeon terminal

Les vols des charançons du bourgeon terminal ont débuté depuis la semaine dernière dans certaines régions (Centre- Val de Loire, Ile- de- France, Eure). Cependant, le pic d’activité n’est pas encore atteint.

© Terres Inovia

Certains colzas ont un faible développement dû au manque d’eau. La surveillance doit être accrue pour ces petits colzas encore plus fragiles. En région Centre-Val de Loire, les premières données de maturations sexuelles des femelles indiquent que les premières femelles ne sont pas encore aptes à pondre.

Stratégie de protection contre le charançon du bourgeon terminal
Si une intervention se justifie, 8-10 jours après les premières captures significatives, voici par ordre de priorité les insecticides que vous pouvez utiliser.
Utiliser préférentiellement Daskor 440 à 0,625 l/ ha (ou Patton M) s’il n’a pas été encore utilisé depuis le début de campagne (une application max par campagne). Boravi WG 1,5 kg/ ha est une autre alternative aux pyréthinoïdes seules. Attention, deux applications maximum pour ce dernier produit.

Le choix entre Daskor 440 et Boravi WG peut être influencé par une éventuelle pression de larves de grosses altises : si on craint une grosse pression de larves d’altises, on peut envisager Boravi WG pour lutter contre le charançon du bourgeon terminal et Daskor 440 sur les larves de grosses altises. Ne pas oublier l’acidifiant en cas d’utilisation du Boravi WG.

Attention : tenir compte des phénomènes de résistances : conseil stratégique pour la protection du colza à l’automne 2018.

Détecter l’arrivée du charançon du bourgeon terminal grâce à la cuvette jaune
Mettre en place la cuvette jaune à hauteur de la végétation afin de détecter l’arrivée de ce ravageur. Placez la cuvette dans le colza à dix mètres de la bordure si possible à proximité d’un ancien champ de colza. Remplissez- la d’eau additionnée de mouillant (type produit à vaisselle). La cuvette doit être toujours positionnée avec le fond juste au-dessus de la végétation. La pose de plusieurs pièges est conseillée sur une parcelle. Huit-dix jours après les premières captures significatives (nécessité d’avoir un réseau de cuvettes dans un secteur donné), les femelles du ravageur sont généralement aptes à pondre. Le traitement doit être positionné à ce moment pour empêcher les pontes et l’émergence ultérieure de larves nuisibles à la culture. Les insecticides n’atteignent pas les larves de charançons du bourgeon terminal, contrairement à celles des altises.
Consulter le BSV pour disposer d’informations sur le piégeage en réseau, seul moyen d’appréhender un risque global. Dans certaines régions, le BSV fournit des éléments complémentaires sur l’avancée des maturations des femelles de charançons.

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