Aller au contenu principal

Au Gaec du Bois Spert, c’est Vector qui nourrit les vaches

La société Lely a organisé une journée portes ouvertes au sein de l’élevage de Philippe et Dominique Chapon à Boissy-lès-Perche (Eure-et-Loir) le 17 novembre, pour y montrer son nouveau robot de distribution d’aliments : le Vector.

Le 17 novembre, à Boissy-lès-Perche. Le robot Lely Vector mesure la quantité de fourrage présente et la complète si nécessaire.
Le 17 novembre, à Boissy-lès-Perche. Le robot Lely Vector mesure la quantité de fourrage présente et la complète si nécessaire.

Tout au long de la journée, très tranquillement, Vector fait le tour de l’exploitation laitière du Bois Spert à Boissy-lès-Perche. Il passe ainsi devant toutes les vaches et le moins que l’on puisse dire est que ça les rend toutes choses et qu’elles se pressent au cornadis...

À ce stade, il faut dire que le Vector en question est un robot de la marque Lely et que c’est lui qui est chargé de nourrir les animaux.

« Nous avions déjà un robot de traite depuis 2013 », confie l’éleveur Dominique Chapon, qui constitue avec son frère Philippe le Gaec du Bois Spert, « et lors d’une visite au Space à Rennes, nous avons découvert le Vector », ajoute-t-il.

Les deux frères en ont donc fait l’acquisition et depuis quelques mois : « c’est lui qui gère tout seul la ration. Il distribue ce dont les animaux ont besoin, c’est toujours frais et il ne donne pas la même chose aux vaches taries, aux taurillons, aux génisses ou aux vaches en production. Pour nous c’est un gain en autonomie et en temps de travail », pointe-t-il.

Et pour montrer l’efficacité de son robot, la société Lely a organisé une journée portes ouvertes au Gaec du Bois Spert, le 17 novembre, qui a attiré un bon nombre d’agriculteurs.

Quand il a finit sa tournée, le Vector retourne à la cantine où est stockée la nourriture. Là, un portique robotisé alimente le bol du robot en prélevant les différents types d’aliments, rangés dans des cases, et qui constituent la ration. Ceux-ci sont mélangés par une vis à l’interieur du robot et les compléments nécessaires sont ajoutés à la ration par une vis.

Une fois que tout est prêt, le robot repart pour une nouvelle tournée. Il est guidé par des bandes métalliques au sol et, auprès des vaches, par les cornadis.

« Nous l’avons depuis le mois d’avril. Au début, il faut en prendre possession, apprendre à travailler avec mais maintenant c’est bien calé, ça va tout seul », se réjouit Dominique Chapon.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité