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Aurélie Drouin, au plus près des « petites bêtes »

Passionnée par les animaux depuis son enfance, Aurélie Drouin est soigneuse au parc zoologique de Thoiry (Yvelines). Elle est affectée à l’Arche des petites bêtes et s’occupe de caméléons, de ouistitis ou encore de grenouilles.

Son métier fait rêver tous les enfants qu’elle rencontre. Elle-même, petite, imaginait son quotidien au chevet des animaux. À 28 ans, Aurélie Drouin a fait de sa passion son métier : elle est soigneuse au prestigieux parc zoologique de Thoiry (Yvelines).

Et pas n’importe quelle soigneuse. Dans son environnement, pas de lion ni d’ours ou d’éléphant mais des grenouilles, des caméléons, des serpents et même des araignées et des méduses !

Aurélie est l’une des responsables de l’Arche des petites bêtes, un endroit unique en France. « Ici, le métier de soigneur est différent d’ailleurs. Je dois être très minutieuse, observatrice et patiente. Il y moins d’interactions avec ce genre d’animaux. C’est à nous de les connaître et de prendre le temps de les regarder pour savoir si tout va bien ou non. Il faut chaque jour surveiller la température, l’humidité, l’éclairage... Ça ne plairait pas à tout le monde mais moi, cela me passionne car il y a une véritable diversité dans les espèces soignées et les tâches à effectuer. »

La jeune femme a d’abord obtenu un BTS en protection de l’environnement avant d’intégrer le zoo de Thoiry « en tant que stagiaire ». « J’ai été affectée à d’autres secteurs en extérieur, d’abord avec les primates et puis avec les oiseaux mais ma préférence a toujours été pour les petites bêtes... »

Aurélie Drouin avoue d’ailleurs se prendre facilement d’affection « pour les lézards et les ouistitis ». « Lorsqu’il faut nourrir plusieurs fois par jour un petit caméléon, on finit par s’y attacher », concède la soigneuse.

Aujourd’hui titulaire, elle a récemment été nommée responsable d’un laboratoire. 

« Je gère aussi une partie de la reproduction des animaux », confie Aurélie, qui se souvient encore d’un de ses premiers succès : « la naissance du premier bébé rat à trompe ! C’était un sacré aboutissement ! »

Dans les années à venir, Aurélie Drouin ne s’imagine pas à une autre place que celle-ci. Elle projette déjà de nouvelles reproductions ainsi que l’amélioration des animations proposées au public. Une autre facette de son métier. 

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