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Irrigation
Marc Langé : « Avec ce coefficient tout le monde est rassuré »

La Commission locale de l'eau a attribué un coefficient de 1 pour le secteur central de la nappe de Beauce. Rencontre avec le président de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir, Marc Langé.

Le 22 mars, à Lumeau. Marc Langé est le président de l'AIEL.
Le 22 mars, à Lumeau. Marc Langé est le président de l'AIEL (Association des irrigants d'Eure-et-Loir).
© H.C. - Horizons

La Commission locale de l'eau (Cle) du Sage (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux) de la nappe de Beauce s'est réunie mercredi 23 mars, pour fixer les coefficients des différents secteurs de la nappe de Beauce. Et celui-ci a été fixé à 1 pour le secteur de la Beauce centrale. Les irrigants euréliens disposent donc de la totalité de leur volume. « Nous nous en sortons pas mal, souffle le président de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir, Marc Langé. Avec ce coefficient, tout le monde était rassuré à la sortie de la réunion ».

Une nappe moins sollicitée l'an passé

En effet, pour lui : « C'est vrai qu'il n'a pas beaucoup plu cet hiver. En revanche l'an passé, après un épisode sec, il y a eu pas mal de précipitations à partir du mois de mai et jusqu'au cœur de l'été, nous avons donc moins tiré sur la nappe. D'ailleurs, elle est à peu près au même niveau que l'an passé ». C'est sans doute la raison qui explique ce coefficient maximal pour les irrigants du secteur central de la nappe de Beauce.

Et puis il y a le contexte géopolitique : « Il engendre un besoin de production. Dans ces conditions, ne faut-il pas réunir tous les moyens pour y parvenir ? Quitte à appliquer des limitations en cas de souci. Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a dit qu'il fallait produire au maximum ». Gageons que l'administration l'ait entendu.

Néanmoins, la situation sera certainement plus tendue pour les irrigants de rivières : « Ils seront soumis à plus de variations, il faudra être vigilant. Il y aura peut-être des jours d'arrêt mais cela n'entame pas le volume ». Idem pour les irrigants de la nappe de Craie, une nappe plus réactive que celle de Beauce et dont l'étude est toujours en cours pour en comprendre les mécanismes.

La campagne d'irrigation va pouvoir commencer dès le 1er avril, en espérant qu'il pleuve d'ici là, histoire de ne pas trop entamer son potentiel.

+ d'infos :

Si le coefficient du secteur de la Beauce centrale a été fixé par la Cle à 1, la Beauce blésoise s'est vu attribuer un coefficient de 0,65, le Montargois 0,59 et le Fusin 0,60.
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