Aller au contenu principal

Axéréal convie ses adhérents à des visites d’essais

Axéréal a organisé une visite d’essais à Saint-Amand-Longpré (Loir-et-Cher), le 9 juin. Entre fongicides, blé tendre, blé dur ou colza, les agriculteurs ont pu échanger sur ces thèmes et bien d’autres.

Le 9 juin, à Saint-Amand-Longpré. Les adhérents d’Axéréal étaient conviés à une visite d’essais.
Le 9 juin, à Saint-Amand-Longpré. Les adhérents d’Axéréal étaient conviés à une visite d’essais.

« Nous n’avons jamais eu autant de septoriose sur blé dur que cette année. Pour la protection des plantes, on ne pouvait pas le prévoir car on ne connaît pas cette maladie sur blé dur », confie un technicien d’Axéréal le 9 juin lors d’une visite d’essais à Saint-Amand-Longpré.

Répartis en six ateliers, les agriculteurs présents ont découvert les résultats d’essais menés par la coopérative sur blé dur, blé tendre, colza, ainsi que sur les fongicides et ont pu assister à un atelier « coût de production » et un second sur la présentation de matériel.

Les variétés, connues et nouvelles, ont été passées en revue. En blé tendre, la variété RGT Sacramento, par exemple, possède « une productivité comparable à un blé hybride en sud Loire » et la Cesario est la « seule variété verte aujourd’hui, par contre, elle n’est qu’un blé courant ».

En blé dur, le technicien a rappelé les avantages et inconvénients d’une telle production : un prix à la tonne intéressant, la marque d’une singularité du territoire mais une culture fragile et une variabilité génétique inférieure à celle du blé tendre.

« Nous avons deux variétés récentes de 2013 et 2014, d’autres intermédiaires, et deux datent de 2002. Le flux génétique est donc assez pauvre », souligne l’animateur du groupe.

Alors que la variété Tablur risque de disparaître à cause du contexte actuel (diminution des doses d’azote), Pescadou est conservée par Axéréal pour son aspect agronomique et technologique.

Sur l’atelier « coût de production », les deux intervenants ont présenté des analyses faites sur les marges brutes (évaluation des écarts entre cultures et au sein d’une culture, importance du choix de la culture…) et la façon de piloter la commercialisation : il serait plus intéressant pour un agriculteur de conserver une régularité dans la commercialisation de sa production afin d’éviter de passer à côté de marchés.

Cette journée a été l’occasion pour les adhérents d’Axéréal de se retrouver, d’échanger entre eux et avec les ingénieurs et techniciens de la coopérative.

« Pour nos traditionnelles visites agronomiques de juin, nous avons décidé de centrer nos ateliers sur l’agronomie et la protection des plantes ainsi que sur l’optimisation des charges. Le sujet du désherbage est important car nous aurons de moins en moins de moyens techniques pour cela », explique Jean-François Loiseau, président d’Axéréal. 

Sept plates-formes ont été organisées courant juin sur tous les départements couverts par la coopérative et ont réuni environ 1 500 adhérents.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité