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Axéréal souligne ses bons résultats financiers

Le groupe coopératif Axéréal a tenu son assemblée générale statutaire le 9 décembre à Orléans (Loiret), suivie de ses Rencontres.

Le 9 décembre, à Orléans (Loiret). Les Rencontres organisées par le groupe Axéréal, présidé par Jean-François Loiseau (à d.), ont été l’occasion de faire le point sur son exercice écoulé.
Le 9 décembre, à Orléans (Loiret). Les Rencontres organisées par le groupe Axéréal, présidé par Jean-François Loiseau (à d.), ont été l’occasion de faire le point sur son exercice écoulé.

Dans un contexte de crise, le groupe Axéréal a réduit la voilure cette année et organisé son assemblée générale statutaire et ses Rencontres le 9 décembre, au Centre de conférences d’Orléans (Loiret) au lieu du Zénith.

Quatre cents personnes ont ainsi pu assister à ces réunions, contre plusieurs milliers les années précédentes.

Les Rencontres, plus ouvertes, ont été l’occasion de prendre le pouls du groupe : « qui marche sur deux jambes, sa relation à l’adhérent (...) et sa relation client », comme l’a précisé dans son introduction, son président Jean-François Loiseau.

À commencer par sa situation financière, analysée par sa nouvelle directrice commerciale, Marie-Laure Bolentin : « Nous avons réalisé une très bonne performance avec un excédent brut d’exploitation de 115 millions d’euros ».

Soulignant les excellents résultats en malt, elle a précisé également que l’équilibre était bon entre le pôle amont et la transformation.

Par ailleurs, le groupe a poursuivi la baisse de son endettement. Au final : « le résultat net, à 20 millions d’euros, est le meilleur depuis quatre ans », a-t-elle relevé.

À leur tour, les différents directeurs du groupe, ont analysé l’évolution des produits et des charges des agriculteurs sur les dernières années. Stagnation des rendements, extrême variabilité des prix et hausse des coûts de mécanisation estimés à cent euros par hectare depuis 2011, ont été évoqués.

De fait, on ne raisonne plus ses investissements en fonction de ses besoins, mais de ses capacités financières.

De son côté, le groupe a exposé son plan de performance qui fonde ses économies sur un tiers de réduction d’énergie, un tiers sur les fournisseurs et un tiers sur le personnel par la réorganisation du travail.

Le directeur de la collecte du groupe, Pierre Toussaint, a traité ensuite de la gestion du risque, pointant la nécessité d’élaborer une stratégie pour soit le réduire, soit limiter son impact, soit l’encaisser, soit le transférer.

Par exemple en souscrivant à la garantie production d’Axéréal : une indemnisation est proposée s’il y a une différence entre le chiffre d’affaires garanti de l’exploitant et celui qu’il réalise effectivement.

Ensuite, un point a été fait sur le rôle des agents technico-commerciaux (ATC) : « demain, nous devrons encore plus accompagner nos agriculteurs », a assuré Jean-François Loiseau.

À la fin de la réunion, c’est la relation client qui a été décryptée. Selon le directeur général du groupe, Philippe de Raynal : « 80 % de la collecte doit sortir de la région faute d’outils industriels ».

Au cours de cette dernière partie, il a insisté à plusieurs reprise sur la nécessité de grandir pour Axéréal. 

Ainsi, ses vingt premiers clients représentent 84 % des tonnages : « nos clients se sont regroupés, nous devons grandir », a-t-il expliqué, ajoutant : « grandir ce n’est pas empiler des tonnes, c’est empiler des euros pour investir dans les marques, dans l’innovation ».

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