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Baptiste Salis, la tête dans les nuages

Depuis 2002, Baptiste Salis travaille sur le site de l’aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne), où il a grandi. Il y propose des baptêmes de l’air et des cours de pilotage.

Il est des passions qui naissent dès l’enfance. Pour Baptiste Salis, il s’agit de l’aviation. Ce n’est pas un hasard : son grand-père, Jean-Baptiste Salis, était aviateur et a été pilote durant la Première guerre mondiale. Il a aussi fondé en 1937 l’aérodrome sur le site de La Ferté-Alais (Essonne), toujours occupé par la famille. « Il y a un côté magique à l’aviation : c’est réaliser le rêve d’Icare. J’en suis chanceux », confie Baptiste Salis.

Cette passion était si intense qu’il a décidé d’en faire son métier, dès son adolescence. « Je suis ­aviateur-mécanicien et pilote. J’ai donc passé un baccalauréat professionnel, puis un CAP en alternance en ce sens à Cruseilles, en Haute-Savoie, au sein d’une ­Maison familiale et rurale », explique-t-il.

Un concept original

En 2012, alors qu’il travaille sur place depuis une dizaine d’années, Baptiste Salis a l’idée d’un concept original : celle de découvrir la région depuis les cieux. Il crée Aéro Vintage Academy, qui permet de réaliser son baptême de l’air, depuis les pistes enherbées de La Ferté-Alais. « L’idée m’est venue en voyant l’émerveillement des gens devant les avions en plein vol. Je me suis dit qu’il fallait proposer des vols », explique-t-il. La hauteur de vol est limitée à environ 1000 mètres, à cause de la proximité de l’aéroport d’Orly, elle permet d'admirer de beaux panoramas. « On peut choisir le temps de balade. À la fin du vol, on peut bénéficier d’une initiation au pilotage car nos avions sont à double commande. En complément, on peut faire un peu de voltige si les gens le souhaitent », énumère-t-il. Sur place, plusieurs avions sont disponibles, avec des moteurs de 220 à 1 425 chevaux, l’un des avion-écoles les plus puissants du monde.

Dans le même temps, il propose une école de pilotage sur avions anciens. Un concept qui n’existait pas à son lancement, en 2012. « C’est comme apprendre sur une voiture sortie en 2020, et sur une 2CV : les réflexes et les comportements ne sont pas les mêmes. C’est bien d’apprendre avant de se lancer seul avec des anciens appareils », analyse-t-il.

Le passé et l'avenir

Si les collections des musées, qui appartiennent au Musée volant Salis ou d'autres associations, s'étalent sur plusieurs dizaines d'années, ce n'est pas la seule activité culturelle à laquelle participe Baptiste Salis. « Le meeting aérien est revenu pour sa 49e édition à la Pentecôte, sur la guerre de Corée », a-t-il indiqué. Cet événement est l'occasion, chaque année, de voir voltiger d'anciens avions, parfois prestigieux, et d'autres plus récents mais tout aussi mythiques, comme les Alpha-jet de la Patrouille de France.

Une chose est sûre, son dévouement est fort : « Un aérodrome, c’est un peu comme une ferme. On s’y donne corps et âme, on s’occupe tout le temps des avions ».

Biographie

  • 2002 : commence à travailler sur le site.
  • 2012 : lance les baptêmes de l’air et l’école de pilotage.
  • 2022 : participe une nouvelle fois à l’organisation du meeting aérien.
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