Aller au contenu principal

Produits
C du Centre : la région marque son territoire

La signature C du Centre devient marque collective régionale alimentaire. Objectif : promouvoir le savoir-faire local. La démarche a été présentée le 8 décembre à Tauxigny-Saint-Bauld (Indre-et-Loire).

Le 8 décembre, à Tauxigny-Saint-Bauld (Indre-et-Loire), à la brasserie de l’Aurore. De g. à d. : Gérard Bobier, François Bonneau et Christelle de Crémiers.

Lancée début 2014 afin de promouvoir la filière agroalimentaire, la signature C du Centre devient marque collective régionale alimentaire. Celle-ci a été présentée le 8 décembre à Tauxigny-Saint-Bauld (Indre-et-Loire), lors d’une conférence de presse.

François Bonneau, président de la Région, a déclaré : « Des professionnels sont engagés dans une grande aventure. Une marque fait parler un territoire. La crise sanitaire provoque des difficultés économiques et sociales qui accélèrent la prise de conscience des enjeux liés à l’alimentation, au vivre ensemble et à l’environnement. Les produits de qualité répondent aux attentes des consommateurs. Le savoir-faire des agriculteurs, des artisans et des transformateurs est reconnu ».

Christelle de Crémiers, vice-présidente de la Région, déléguée au tourisme, aux territoires et à l’alimentation, a prolongé l’analyse : « Cela a demandé beaucoup de volonté politique. La marque C du Centre sera un outil au service de la valorisation des produits et de la transformation des pratiques. Les artisans et les PME n’ont pas accès aux produits de synthèse de la grande industrie. Nous mettons en avant les petits et les authentiques pour que le bon et le naturel soient à la portée de tous. La marque C du Centre a du sens. Elle raconte l’histoire d’hommes et de femmes du territoire ».

Gérard Bobier, président de la chambre régionale de l’Artisanat, a tenu un discours similaire : « Nous vivons une année difficile sur le plan économique, social et sanitaire. Les consommateurs ont redécouvert les circuits de proximité. La marque C du Centre est une identification très forte des produits. Il y a des talents près de chez nous. Cela offre de nouveaux débouchés aux producteurs de la région. Un produit de qualité est moins cher qu’un produit industriel. 60 % des artisans se trouvent en zone rurale. D’où l’intérêt de mettre nos territoires en valeur ».

Pour Christelle Richard-Alfaïa, gérante de la brasserie de l’Aurore, à Cormery (Indre-et-Loire), « la marque C du Centre valorisera le savoir-faire de notre filière ».

Producteur de safran et de truffes à Moulins-sur-Yèvre (Cher), Pierre Fabre ne dit pas autre chose : « On ne peut qu’aller de l’avant. Les enjeux sont doubles : valoriser un territoire et reconnaître les hommes et les femmes qui y travaillent. Traçabilité et proximité de nos productions sont des gages de qualité ».

 

Repères

La marque C du Centre garantit un approvisionnement majoritairement régional en produits bruts et matières premières. Par ailleurs, le siège social de l’entreprise ou le site de production doit se trouver dans la région. Troisièmement, les produits doivent être issus d’entreprises respectueuses de l’environnement. Une vingtaine sont engagées dans la démarche pour trois ans renouvelables, soit 213 produits agréés (bière, chips, farine, pâtes, etc.). D’autres dossiers seront examinés prochainement par la commission d’agrément. Un logo sera apposé sur les emballages des produits sélectionnés.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité