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Ça se réchauffe, que faire en région

Une conférence sur l’adaptation régionale au changement climatique a été livrée par deux membres du Ceser le 19 janvier, à l’Antenne scientifique universitaire de Chartres.

Le 19 janvier, à Chartres. Jean-Pierre Barnagaud (à g.) et Éric Chevée ont présenté le rapport de prospective du Ceser sur l’adaptation régionale au changement climatique dans le cadre des Mardis de la science.
Le 19 janvier, à Chartres. Jean-Pierre Barnagaud (à g.) et Éric Chevée ont présenté le rapport de prospective du Ceser sur l’adaptation régionale au changement climatique dans le cadre des Mardis de la science.

L’amphithéâtre de l’Antenne scientifique universitaire de Chartres sert de cadre le 19 janvier, à une conférence organisée par Centre Science sur l’adaptation régionale au changement climatique par deux membres du Ceser, Jean-Pierre Barnagaud et Éric Chevée.

Ils se sont appuyés sur un rapport de prospective, publié par l’institution à la veille de la Cop 21.

Si aujourd’hui le changement climatique est avéré, tout comme son lien avec l’activité humaine, on ne sait pas exactement ce qu’il va se passer...

Le climat régional est déjà modifié, la température moyenne à Bourges, par exemple, a augmenté de 1,3°C en vingt ans. D’ici à 2040, elle devrait monter inéluctablement de un à deux degrés et de quatre à huit degrés supplémentaires d’ici à la fin du siècle, si l’on ne fait rien.

« Jusqu’à deux degrés, on peut s’adapter. Au delà, on ne sait pas », pointent les intervenants.

À cette hausse des températures s’ajouteront une augmentation des vagues de chaleur, une baisse des précipitations (moins cent millimètres) et des phénomènes extrêmes.

« Dans les vingt ans qui viennent, il faut décarboner nos activités », préconisent-ils.

Le rapport du Ceser recense les leviers d’action sur neuf thématiques, de la biodiversité aux transports en passant par l’agriculture.

Sur ce plan, les impacts seront nombreux : modification du calendrier des cultures, plus de stress hydrique et évolution des maladies et du parasitisme.

Il propose d’agir par une couverture permanente des sols, la diversification des assolements, le décalage des cultures pour limiter le stress hydrique, l’augmentation de la capacité d’absorption des sols, d’éviter leur imperméabilisation et de soutenir les installations en milieu péri-urbain.

Cependant, ce changement du climat peut se révéler être un atout pour la région. De fait, elle devrait rester, relativement à d’autres, plus tempérée. Ce qui peut être source d’opportunités dans le domaine du tourisme par exemple, ou de développement économique par l’apparition de nouveaux besoins.

Au final, le Ceser préconise de fixer un cap pour donner de l’espoir et estime que l’enjeu des années à venir sera de passer d’initiatives pionnières à des actions d’adaptation massifiées et solidaires.

Vous pouvez retrouver l’intégralité du rapport du Ceser sur son site Internet.

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