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Cabep : un premier exercice satisfaisant

Un an après sa fusion, la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche a présenté le résultat de son premier exercice lors de son assemblée générale, le 1er décembre à Bonneval.

Le 1er décembre, à Bonneval. La salle des fêtes est pleine pour la première assemblée générale de la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche après sa fusion.
Le 1er décembre, à Bonneval. La salle des fêtes est pleine pour la première assemblée générale de la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche après sa fusion.

C’est le résultat d’un exercice de transition que présente la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche le 1er décembre dans la salle des fêtes de Bonneval lors de son assemblée générale.

En effet, la première partie de celui-ci a été réalisée par les deux coopératives — Scab et Cabep — avant leur fusion effective le 3 décembre dernier et « dès la fusion, tout a été mis en œuvre pour harmoniser et créer rapidement une seule entité », précise son président Benoît Ferrière.

Le directeur de cette nouvelle entité, Guillaume Rivet, détaille le rapport d’activité de la coopérative, pointant qu’il va falloir « s’habituer à des chiffres plus élevés que les années précédentes... » Ainsi, la collecte se révèle d’un bon niveau avec 461 857 tonnes. En revanche, le chiffre d’affaires a baissé de 7,9 %, pour s’établir à un peu plus de cent vingt-huit millions d’euros.

Le faible niveau de prix des céréales et du colza — moins 17 % pour le blé tendre, par exemple — explique ce résultat.

« Malgré une augmentation significative des rendements en orge, colza et, dans une moindre mesure, en blé tendre, la moisson 2014 restera dans les mémoires pour ses problèmes qualitatifs », rappelle Guillaume Rivet.

« Le phénomène de pré-germination dû à une forte pluviométrie au moment de la moisson a gravement détérioré le temps de chute de Hagberg de l’ensemble des blés durs et d’une grande partie des blés tendres à l’est de la nationale 154 », précise-t-il.

De fait, un tiers des blés tendres a été déclassé en blés fourragers ainsi que la totalité des blés durs... Ces soucis de qualité ont été doublés par les problèmes de logistique liés aux arrêts dûs à la pluie et à l’ampleur de la collecte. Le tri qualitatif a donc été délicat à opérer.

Néanmoins, en dépit de retours de camions pour plus de 3 500 tonnes, « les contrats ont pu être correctement exécutés grâce à un important travail dans les silos qu’il convient de saluer », relève le directeur.

De son côté, l’activité semence a progressé de 4,66 % de même que l’activité de l’usine de Toury (+9 %) du fait essentiellement de la prise en charge du circuit court de Bonneval autrefois confié à Semences drouaises.

En revanche, le chiffre d’affaires des cessions de produits d’approvisionnement a baissé de 4,44 % au cours de l’exercice. En cause, une baisse des volumes d’amendement et de phosphore, amplifiée par une chute de leurs prix.

Dans ce contexte, seuls les engrais azotés granulés progressent en volume et en prix.

En phytosanitaires, « les difficultés persistantes de désherbage ont favorisé les ventes d’herbicides à l’automne, tandis que le printemps sec a limité les fongicides de fin de cycle », note Guillaume Rivet.

Enfin, cette exercice a été pour la Cabbep l’occasion de procéder à d’importants investissements — à hauteur de cinq millions et demi d’euros. Les plus importants d’entre eux concernent la construction d’un nouveau silo à Chassant, des magasins d’engrais à Corvées-les-Yys et Bazoches-les-Gallerandes ou un nouveau séchoir à Brou.

Cependant, « pour les exercices prochains, il convient de contenir l’enveloppe annuelle des investissements à hauteur de 2,2 à 2,5 millions d’euros », conclut Benoît Ferrière dans son rapport moral.

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