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Camille Lecomte : « Faire en sorte que 2016 soit mieux que 2015 »

Le 15 février, lors d’un conseil d’administration, le syndicat Jeunes agriculteurs (JA) de Loir-et-Cher a renouvelé ses équipes. Explication avec Guillaume Gonet, ancien président de JA 41 et Camille Lecomte, ancien secrétaire général... et nouveau président.

Camille Lecomte (à g.) est le nouveau président de JA 41. Il succède à Guillaume Gonet (à d.).
Camille Lecomte (à g.) est le nouveau président de JA 41. Il succède à Guillaume Gonet (à d.).

Horizons : Le 15 février, un conseil d’administration important s’est déroulé à Blois. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Guillaume Gonet : Il s’agissait du premier conseil d’administration avec les nouveaux administrateurs fraîchement élus en assemblées générales cantonales. Cette réunion a vu l’élection du bureau et d’un nouveau président : je passe donc la main à Camille Lecomte à la tête de Jeunes agriculteurs de Loir-et-Cher. Josselin Ragot devient le secrétaire général syndical et Nicolas Heuland, secrétaire général réseau.

Camille Lecomte : Nous conservons toujours la représentativité de la structure JA dans les instances qui nous entourent par le biais de chaque administrateur. Le projet de mandature n’est pas encore défini, nous allons y travailler lors du prochain conseil d’administration.

Guillaume Gonet, que retenez-vous de ces deux années à la présidence de Jeunes agriculteurs ?

G. G. : C’était deux ans très intéressants avec beaucoup de travail sur le terrain. La nouvelle Pac ne nous a pas ménagés, avec la réforme de l’installation notamment. D’ailleurs, j’en laisse un peu à Camille puisque les dossiers 2015 ne sont toujours pas clos. Quel beau cadeau de la part de l’administration ! Sinon, je retiens de beaux moments comme Papilles en fête et le Festival de la terre, deux événements JA qui favorisent le contact et les échanges avec le public.

Camille Lecomte, comment envisagez-vous cette mandature ?

C. L. : Les deux années précédentes ont permis de mettre des choses en place. Le but est évidemment d’avoir une continuité dans la conduite des dossiers. Le nerf de la guerre pour JA est l’installation. Avec la réforme territoriale, le conseil régional a davantage de pouvoir mais nous devons rester maîtres sur ce sujet et sanctuariser l’enveloppe des aides à l’installation. Nous devons faire comprendre à la région qu’il y a des installations sur le territoire et qu’il n’y existe pas qu’une seule agriculture.

L’agriculture traverse une période très compliquée. Quel est le rôle de JA dans la gestion de cette crise ?

C. L.  : J’espère que nous avons déjà atteint le fond et que nous allons très vite remonter la pente. Malheureusement, il y a cette problématique de la Pac. 2015 est une année record dans l’instruction des dossiers, avec plus d’un an de retard ! Cette année ne sera pas simple, il faut en être conscient et JA va travailler avec les autres organismes pour trouver des solutions. Si nous n’avons plus d’aide et qu’en face, nous n’avons pas de prix rémunérateur, nous courons à la catastrophe ! On ne pourra plus satisfaire le consommateur qui demande à manger français. Il faudra être pragmatique dans le dialogue avec nos partenaires pour faire en sorte que 2016 soit mieux que 2015 et montrer aux jeunes que l’agriculture de notre territoire est attractive.

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