Interview d'Émilien Rose et de Thierry Tissut
« Capdéa-Tereos, c’est un partenariat gagnant-gagnant »
La coopérative Capdéa et le groupe sucrier Tereos votaient leur rapprochement le 17 juillet. Une opération indispensable pour consolider le revenu des producteurs, pointent Émilien Rose, administrateur de Tereos et Tereos Nutrition animale, et Thierry Tissut, président de Capdéa. La nouvelle entité nommée Tereos CapDhésy veut développer les coproduits déjà travaillés dans les usines (paille, raisin, pomme, extrait de concentré de luzerne). Elle réfléchit aussi à la production de pellets.
La coopérative Capdéa et le groupe sucrier Tereos votaient leur rapprochement le 17 juillet. Une opération indispensable pour consolider le revenu des producteurs, pointent Émilien Rose, administrateur de Tereos et Tereos Nutrition animale, et Thierry Tissut, président de Capdéa. La nouvelle entité nommée Tereos CapDhésy veut développer les coproduits déjà travaillés dans les usines (paille, raisin, pomme, extrait de concentré de luzerne). Elle réfléchit aussi à la production de pellets.

Comment vos adhérents perçoivent la fusion entre Capdéa et Tereos, qui prendra le nom de Tereos CapDéshy une fois le vote entériné ?
Thierry Tissut : Les producteurs de luzerne Capdéa que j’ai rencontrés nous ont dit que cela leur semble une bonne solution. Ils ont conscience que sans ce rapprochement, c’est la filière qui risque de disparaître. Bien sûr ils sont inquiets car ils ne veulent pas revoir le prix de revenu de 20 euros payé pour 2024. L’objectif du rapprochement est justement d’aller chercher de la valorisation pour sécuriser le revenu de nos producteurs.