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Cargill investit 50 millions d'euros dans son usine du Loiret

Le fabricant de nuggets Cargill a investi 50 millions d’euros afin d’ouvrir un centre de recherche protéique, de rénover 70 % de son outil de production et de créer une nouvelle unité de réfrigération.

Vendredi 29 septembre, l'usine Cargill de Saint-Cyr-en-Val avait invité du beau monde pour célébrer sa 30e année d'existence, fêtant par la même occasion son partenariat-anniversaire avec McDonald's. Pour marquer le coup, l'entreprise a investi 50 millions d’euros sur son site afin de remplacer deux de ses fins de lignes de production, de créer une nouvelle unité de réfrigération et, surtout, d'ouvrir son propre centre d’innovation européen dédié aux protéines. « Par cet investissement historique, notre usine franchit un cap important, » a annoncé Jonathan Laroye, directeur du site de Saint-Cyr-en-Val depuis plus d’un an.

Des nuggets issus de poulets français

Depuis 1993, Cargill fabrique des produits transformés à base de poulet pour son principal client McDonald's. Elle livre ses produits majoritairement en France, dans les 1 500 restaurants de l'enseigne de restauration rapide répartis sur l'ensemble du territoire.

En 2022, l'usine a fabriqué 39 000 tonnes de produits finis, dont une production quotidienne de 6 millions de nuggets. Selon le directeur du site loirétain, « 75 % des matières qui composent les produits McDonald's France sont achetées auprès du monde agricole français ». L'usine travaille avec 219 éleveurs basés en Bretagne. « Avec ce site, nous faisons vivre toute une filière avicole française, a précisé Jonathan Laroye. Nos nuggets, faits à partir de beaux filets, sont 100 % français. Les restaurants McDonald's servent 2 millions de repas par jour. Cela nous donne une responsabilité : nous avons de l’impact, et cet impact, nous nous en servons pour toujours faire mieux ».

Réduire l'impact environnemental

C'est pour assurer et accompagner les besoins de ses clients que Cargill a souhaité investir dans son usine de Saint-Cyr-en-Val. « Nous avons remplacé 70 % de nos deux fins de lignes de production, précise Jonathan Laroye ». La totalité de l’équipement sera renouvelé d’ici 2025. « Cela va nous permettre d’augmenter les capacités de production de l’usine de 10 % », poursuit-il.

Quant à la nouvelle unité de réfrigération, elle devrait permettre, selon le directeur, de réduire de façon significative la consommation énergétique du site. « Notre consommation d’électricité devrait diminuer de 11 %, de 5 % pour le gaz et de 20 % pour l'eau, entraînant une économie sur les émissions de CO2 de 10 %. »

Le centre européen Protein Innovation Hub

Avec 33 millions d'euros investis, le centre d'innovation protéique représente le plus gros poste de dépenses de l'usine. Bâti sur 300 m2, il se compose d'un espace expérience client, d'une cuisine d’essai et d'une ligne pilote. « Ce centre va nous permettre de développer de nouvelles recettes avec le client, de déguster les produits et d'organiser des réunions et des meetings, résume Jonathan Laroye. Une fois la recette mise au point, nous sommes désormais capables d’industrialiser ce que nous avons développé et de le produire sur des petits lots de production. Il s'agit d'une vraie ligne de production miniature », conclut-il.

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