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Champigny-en-Beauce, un village historiquement agricole

Mardi 2 août, la Maison du tourisme Cœur de Beauce organisait une visite de la ville de Champigny-en-Beauce. Les anecdotes historiques ont ravi et surpris les curieux.

Malgré une forte chaleur en ce mardi 2 août, un groupe d’une dizaine d’habitants loir-et-chériens est à ­Champigny-en-Beauce pour découvrir la ville. À l’initiative de cette visite, la Maison de tourisme Cœur de Beauce, qui propose de faire découvrir l'histoire de ce village beauceron. Dans le rôle des guides, Clarisse Pasquier, conseillère municipale du village, et ­Valérie, une habitante du village.

Afin d’accompagner les deux guides du jour, Alexandra Bolling, chargée du développement touristique à la Maison du tourisme Cœur de Beauce, était également présente dans le but de « présenter les différentes visites de fermes ou villages que la Maison du tourisme organise au sein de cette merveilleuse région de Beauce ».

« Une richesse historique »

« Notre petit village de Champigny-en-Beauce regorge de nombreux joyaux culturels et d’une belle richesse historique que nous sommes heureux de faire découvrir », précise Clarisse ­Pasquier.

L’église du village, qui a été construite au XIIe siècle, a gardé durant de nombreuses années un secret bien surprenant.

Ce n’est qu’en 2021 que le verdict est tombé : « Le tableau qui était accroché au mur depuis des lustres et qu’on pensait être un faux est en réalité un tableau authentique issu de l’école Botticelli, donc du XVIe siècle », détaillent les deux guides du jour. Nouvelle grande découverte historique pour Champigny ainsi qu’une immense fierté même si dorénavant « beaucoup de questions se posent pour réussir à le garder en lieu sûr avec les protections adéquates », détaille la conseillère municipale.

Seule cité agricole de France

La cité agricole du village, qui a existé à la fin du XIXe siècle, est également un passé historique surprenant pour un petit village beauceron. C’est la seule et unique cité agricole qui s’est construite en France. Son histoire se résume à un homme de grande importance pour le village : François-Philibert ­Dessaignes. Cet homme d’affaires qui voulait contrer l’exode rural a alors décidé de faire construire 33 logements avec des commerces de premières nécessités, dans le simple but de garder les populations dans le village rural de l’époque. « Aujourd’hui, le musée au-dessus de la mairie regorge de précieux objets historiques provenant à 80 % de la famille Dessaignes », détaille Clarisse Pasquier.

Une ferme historique

Durant la visite du village, il était obligatoire de s’arrêter sur la ferme qui a été construite par ­François-Philibert Dessaignes où cent salariés agricoles travaillaient il y a plus d’un siècle. Un couple a repris l’exploitation depuis de nombreuses années, avec ses habitations et son histoire. « Les bâtiments sont tous séparés et bien coupés, c’était dans le but d’éviter les incendies », explique Gwenola Roger, l’exploitante agricole de la ferme. Elle poursuit : « À l’époque de ­François-Philibert Dessaignes, il y avait la bergerie, l’écurie et la grange », dont on peut encore admirer l’architecture.

Les visiteurs ont aussi pu longer la rue de la cité agricole qui garde encore le style architectural de l’époque.

Et pour terminer la visite, un moment de fraîcheur était proposé par la mairie dans un esprit convivial.

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