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Chartres équitation résiste au choc… pour le moment

À l’image de Chartres équitation, les clubs équestres souffrent des conséquences de la pandémie sur leur activité.

La filière équestre subit de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19. Alors qu’avec le printemps elle devrait connaître son maximum d’activité, le confinement de la population la prive de sa clientèle habituelle et des compétitions qui la rythment.

Pour recueillir son témoignage, nous sommes allés à la rencontre de Clément Doublier, le 16 avril. Il est la tête du club Chartres équitation  : «  L’école d’équitation est fermée, nous n’avons plus de rentrée d’argent de ce côté mais les chevaux et les poneys coûtent toujours autant et il faut s’en occuper. Heureusement, nous avons trouvé des prés pour eux à Champhol, ça fait quelques économies et ils sont mieux là qu’à rester ici  », explique-t-il.

L’autre versant de l’activité du centre équestre chartrain est moins impacté  : «  Pour tout ce qui est pension, les pertes sont moindres. Normalement les propriétaires viennent sortir leurs chevaux tous les jours, en ce moment, c’est nous qui le faisons. Et nous perdons aussi tout ce qui est coaching et entraînement  », pointe le jeune homme.

Comme beaucoup, il a coché dans son calendrier la date du 11 mai  : «  Peut-être que nous pourrons reprendre comme juste avant le confinement avec des règles et en limitant le nombre de personnes sur le site. Je suis partagé, j’ai envie que ça reparte mais ce virus, c’est un sale truc… Pour ce qui est de l’école, j’imagine que ça redémarrera à la rentrée de septembre  ».

Pour le moment, Chartres équitation va pouvoir tenir  : «  J’évalue la perte à environ 600 euros par jour mais j’ai la chance d’avoir un peu de trésorerie et mon propriétaire m’a offert un mois de loyer. Nous ne sommes pas les plus à plaindre mais nous ne tiendrons pas indéfiniment. Et heureusement que je peux compter sur mon équipe car les chevaux vont trois heures par jour dans les paddocks et nous les travaillons quotidiennement. À cinq, on arrive à tourner. »

Il ajoute : « Ce qui m’inquiète ce sont les répercussions à plus long terme, les gens qui ne vont pas se réinscrire… C’est maintenant que c’est sympa de sortir et la période des vacances d’avril est celle où il y a le plus de monde ici, et ça, c’est une perte sèche ».

Hervé Colin

Photo : Le 16 avril, à Chartres. Clément Doublier (à g.) et son équipe, Marine, Margaux et Mathilde, font tout pour que les chevaux ne manquent de rien en attendant le retour d’une activité normale.

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