Aller au contenu principal

Clarisse Balagny devient la nouvelle directrice du GDS 45

Après six ans passés au Groupement de défense sanitaire du Loiret (GDS 45), Ophélie Duclos a laissé sa place de directrice à Clarisse Balagny depuis le 1er juillet.

Lundi 1er juillet, à Saran. Ophélie Duclos (à g.) laisse sa place de directrice du GDS 45 à Clarisse Balagny.
Lundi 1er juillet, à Saran. Ophélie Duclos (à g.) laisse sa place de directrice du GDS 45 à Clarisse Balagny.
© A.B. - Horizons

En poste depuis 2018, Ophélie Duclos a cédé sa place de directrice du Groupement de défense sanitaire du Loiret (GDS 45) à Clarisse Balagny, arrivée lundi 1er juillet. Après une passation de deux semaines, l'ancienne directrice quittera officiellement les locaux de la structure départementale le 12 juillet. « Je m'en vais pour des raisons personnelles », explique-t-elle. Attachée aux valeurs du réseau, elle a accepté un poste « multifonction » au sein du GDS de Picardie, « toujours dans l'accompagnement des éleveurs ».

Originaire de Loir-et-Cher, Clarisse Balagny est quant à elle déterminée à reprendre les rênes du GDS 45. Elle possède une solide expérience en production animale, notamment bovine, caprine et porcine.

Diverses expériences à travers le monde

Après un Brevet de technicien supérieur (BTS) en production animale passé au lycée agricole de Vendôme (Loir-et-Cher), Clarisse Balagny a obtenu une licence professionnelle Métiers du conseil en élevage. Elle a ensuite travaillé cinq ans en tant que technicienne d'élevage en production porcine en Eure-et-Loir. Elle a poursuivi son parcours professionnel en Nouvelle-Zélande, toujours au sein d'un élevage porcin, mais aussi bovin laitier en système pâturant. Après un an et demi en Nouvelle-Zélande, Clarisse Balagny a saisi une opportunité aux États-Unis, où elle a passé neuf mois dans un élevage porcin naisseur-sélectionneur. Une fois revenue en France, elle a travaillé durant un an en tant que responsable de l'atelier porcin du lycée agricole de Roanne-Chervé (Loire). En 2020, elle est devenue enseignante en zootechnie spécialisée dans la production porcine et en bovins allaitants. Elle a officié auprès de BTS en Aveyron. Elle a ensuite été promue directrice d'exploitation au sein d'un lycée agricole de Mayenne. « Il s'agissait d'une production porcine, de vaches allaitantes avec quelques hectares de cultures », précise-t-elle. Elle a ensuite changé une nouvelle fois de poste pour arriver à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), toujours en tant que directrice d'exploitation au sein d'un établissement agricole en production de vaches laitières, avec 140 hectares de culture. Enfin, son dernier emploi était à l’Eplefpa* Olivier de Serres sur la ferme expérimentale caprine et viticole du Pradel, en Ardèche.

De l'autre côté de la barrière

Souhaitant désormais se rapprocher de sa famille basée en Loir-et-Cher, la jeune femme a intégré le GDS 45 le 1er juillet. « Même si j'ai eu affaire au GDS au cours de mon parcours professionnel, j'étais jusqu'ici plutôt du côté des éleveurs, sourit-elle. Je me retrouve aujourd'hui avec plaisir de l'autre côté de la barrière sanitaire. Il s'agit d'un nouveau challenge pour moi ». Forte de ses différentes expériences en tant que directrice d'exploitation, la gestion d'une équipe salariée et d'un budget ne lui fait pas peur. Elle avoue avoir hâte de se confronter aux missions sanitaires inhérentes au réseau des GDS. « Je veux faire corps avec les éleveurs du département pour avancer avec eux et les aider au mieux pour que le sanitaire ne soit pas une contrainte mais une opportunité. Avec l’équipe en place, je souhaite mettre en œuvre tous les moyens possibles pour les accompagner et ainsi qu'ils puissent vivre de leur métier correctement », conclut-elle.


*Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Après les orages qui ont sévi mercredi 25 juin, au sein du Domaine des Brissettes, à Saint-Claude-de-Diray, Olivier Cadoux estime les pertes à au moins 50 % de la prochaine récolte.
Des orages destructeurs en Loir-et-Cher
Le département de Loir-et-Cher n’a pas été épargné par les orages. Un couloir de précipitations a tout détruit sur son passage,…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
Publicité