Aller au contenu principal

Portrait
Claude Gallier, sourcier

Agriculteur à la retraite, Claude Gallier s’est découvert sur le tard un don très pratique en agriculture : la radiesthésie. Le Loirétain de souche sait détecter de l’eau dans les sols à l’aide d’une baguette de sourcier.

Désormais à la retraite, Claude Gallier s’est installé en 1962 sur la ferme familiale située à Bouilly-en-Gâtinais (Loiret). Né en 1937 dans la maison rattachée à l’exploitation, il y cultivera du blé, de l’orge, du maïs et des pommes de terre. C’est grâce à cette dernière production qu'il a découvert son don de sourcier. « À notre époque aussi, nous avons connu des années de sécheresse terrible, explique-t-il. En 1969, mon voisin et moi avons décidé de chercher de l’eau et de faire un forage afin d’arroser nos champs de pommes de terre ». Les deux hommes ont alors fait appel à un foreur un peu spécial puisqu’il cherchait de l’eau à l’aide d’une baguette de sourcier fabriquée avec des baleines de corset.

Un fervent syndicaliste pour la pomme de terre

Malgré cette première expérience avec la radiesthésie, Claude Gallier est beaucoup trop occupé pour véritablement s’y pencher. Absorbé par les activités de son exploitation, l’homme aujourd’hui âgé de 85 ans est également très investi dans le syndicalisme. En 1975, il crée le syndicat départemental de producteurs de pommes de terre. D’abord trésorier durant cinq ans, il en prend par la suite la présidence. Il devient aussi administrateur à la Fédération nationale des producteurs de pommes de terre de consommation. Et Claude Gallier pratique son don de sourcier sur son temps libre avec ses deux enfants, eux aussi radiesthésistes.

Un don énergivore

Un jour, alors que Claude Gallier est déjà à la retraite, un de ses voisins chauffagistes vient lui demander de l’aide pour l’un de ses chantiers. « Sa cliente habitait près de Malesherbes, une zone réputée difficile pour trouver de l’eau, explique-t-il. Elle voulait que son terrain soit alimenté par géothermie. Mon voisin avait fait intervenir en amont un foreur qui avait creusé trois forages sans trouver d’eau. Sachant que je pratiquais la radiesthésie à mes heures perdues, il s'est alors tourné vers moi ». À l’aube des années 2000, soit trente ans après sa première rencontre avec la radiesthésie, Claude Gallier effectue sa première intervention « professionnelle » accompagné de son fils. « Nous avons finalement trouvé de l’eau 150 mètres plus loin », certifie-t-il. De fil en aiguille, de nombreuses connaissances ont fait appel à ses services. Puis, à la suite de la publication d’un article dans un journal local, l’ancien agriculteur a été appelé aux quatre coins du département. Si aujourd’hui, il se fait toujours un plaisir d’aider les personnes qui en ont besoin, il ne se déplace plus que dans un périmètre de 20 km autour de chez lui. « La radiesthésie est très énergivore et s’avère très pénible pour le corps, le bras et les jambes », conclut-il.

Biographie

  • 1937 : naissance.
  • 1969 : premier contact avec la radiesthésie.
  • 1999 : première intervention.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Vendredi 18 juillet, à Cernay. Les établissements Duret ont organisé une démonstration de l'Axial Flow 10, dernière-née des moissonneuses-batteuses Case IH.
L'Axial Flow 10, star du Démo tour de Case IH 📹
Dans le cadre du Démo tour Case IH, les établissements Duret ont présenté plusieurs moissonneuses-batteuses vendredi 18 …
Jeudi 17 juillet, à Chevilly. Lors d’une visite dans une exploitation, la préfète Sophie Brocas et les représentants de la gendarmerie ont échangé avec les agriculteurs sur la recrudescence des vols en milieu rural.
La préfète de la région Centre-Val de Loire à la rencontre des agriculteurs
En Beauce loirétaine jeudi 17 juillet, la préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, Sophie Brocas, a rencontré…
Publicité