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Climat : que peuvent faire les agriculteurs ?

Ancien directeur de recherche de l’Inra, Jack Massé a expliqué, le 1er décembre à Bonneval, l’influence positive que peuvent avoir les agriculteurs sur le climat.

À l’heure où la France organisait la Cop 21 sur le climat, le président de la Cabbep, Benoît Ferrière, a eu la bonne idée d’inviter un ancien directeur de recherches de l’Inra et membre de l’association Résonnances, Jack Massé, pour parler de l’influence positive des agriculteurs sur le climat, lors de la seconde partie de l’assemblée générale de la coopérative, le 1er décembre à Bonneval.

« Dans le contexte du réchauffement climatique, l’agriculture joue sur tous les tableaux. Elle est impactée, produit des gaz à effet de serre (GES) et est un levier pour leur réduction », a pointé le président, ajoutant : « Il se peut même que l’agriculture soit la solution. »

Après avoir rappelé la part de celle-ci dans les émissions de GES — environ 20 % — le conférencier a précisé que la plus grande part de ces émissions est due à l’azote, lors de sa fabrication et une fois dans le sol. Du coup, « les bonnes pratiques de fertilisation sont en phase avec les objectifs de réduction des émissions », pointe-t-il.

Jack Massé insiste sur la finesse du pilotage de l’azote et sur le rôle des Cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) qui limitent sa minéralisation : « Le jour où 90 % des agriculteurs utiliseront ces méthodes, ce sera gagné ! »

Il parle enfin de l’initiative « quatre pour mille », lancée le jour même par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll : « Si on augmente de quatre pour mille (0,04 %) la teneur en carbone des sols chaque année, la totalité de l’augmentation annuelle des émissions de GES sera compensée... » CQFD.

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