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Compte pénibilité : pour un dispositif un peu moins pénible

Suite au rapport remis hier au Premier Ministre par Christophe Sirugue, Gérard Huot et Michel de Virville, Manuel Valls a annoncé des assouplissements dans l’application du compte pénibilité.

© JC Gutner

Les assouplissements proposés vont dans le bon sens - le bon sens paysan même ! -  : la suppression de la fiche individuelle, qui constituait une surcharge administrative pour les exploitants agricoles; une redéfinition plus précise de certains facteurs devrait sécuriser juridiquement les employeurs; enfin, l’évaluation collective confiée aux branches professionnelles simplifierait la gestion des comptes pénibilité.

Malgré ces avancées, nous n’en resterons pas moins vigilants lors du débat parlementaire à venir et veillerons à une application adaptée à la réalité des petites entreprises que sont majoritairement les exploitations agricoles.

Il reste encore un point d’insatisfaction : les postures pénibles. En effet, la définition actuelle reviendrait à qualifier 40% à 60% de la durée de travail des salariés de certaines filières en postures pénibles ! Inadmissible, ce constat ne reflète pas la réalité des conditions de travail. En effet, elles sont en amélioration permanente, grâce à la prévention, la formation et des outils adaptés.

Déjà contraint par de nombreuses règlementations et procédures, le secteur agricole n’a pas besoin qu’on ajoute des couches au mille-feuilles administratif et des coûts financiers supplémentaires. Nous souhaitons que soit mis en œuvre un dispositif de branche adapté à la réalité du monde agricole. Pour manger Français demain, il faudra nous laisser produire.

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