Aller au contenu principal

Compte pénibilité : pour un dispositif un peu moins pénible

Suite au rapport remis hier au Premier Ministre par Christophe Sirugue, Gérard Huot et Michel de Virville, Manuel Valls a annoncé des assouplissements dans l’application du compte pénibilité.

© JC Gutner

Les assouplissements proposés vont dans le bon sens - le bon sens paysan même ! -  : la suppression de la fiche individuelle, qui constituait une surcharge administrative pour les exploitants agricoles; une redéfinition plus précise de certains facteurs devrait sécuriser juridiquement les employeurs; enfin, l’évaluation collective confiée aux branches professionnelles simplifierait la gestion des comptes pénibilité.

Malgré ces avancées, nous n’en resterons pas moins vigilants lors du débat parlementaire à venir et veillerons à une application adaptée à la réalité des petites entreprises que sont majoritairement les exploitations agricoles.

Il reste encore un point d’insatisfaction : les postures pénibles. En effet, la définition actuelle reviendrait à qualifier 40% à 60% de la durée de travail des salariés de certaines filières en postures pénibles ! Inadmissible, ce constat ne reflète pas la réalité des conditions de travail. En effet, elles sont en amélioration permanente, grâce à la prévention, la formation et des outils adaptés.

Déjà contraint par de nombreuses règlementations et procédures, le secteur agricole n’a pas besoin qu’on ajoute des couches au mille-feuilles administratif et des coûts financiers supplémentaires. Nous souhaitons que soit mis en œuvre un dispositif de branche adapté à la réalité du monde agricole. Pour manger Français demain, il faudra nous laisser produire.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité