Aller au contenu principal

Congé paternité : les exploitants agricoles peuvent en bénéficier

Depuis le 1er juillet 2021, il est possible pour tout exploitant agricole qui en fait la demande auprès de la MSA de prétendre à 25 jours de congé paternité et d’être remplacé à l’aide du Service de remplacement.

Dans le cadre de l'arrivée d'un enfant, chaque exploitant agricole peut faire une demande de 25 jours de congés paternité et ainsi se faire remplacer à l'aide du Service de remplacement.
Dans le cadre de l'arrivée d'un enfant, chaque exploitant agricole peut faire une demande de 25 jours de congés paternité et ainsi se faire remplacer à l'aide du Service de remplacement.
© Archives / illustration

Depuis le 1er juillet 2021, les pères qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un congé paternité de 25 jours (ou 32 jours en cas de naissances multiples). Il peut être fractionnable et pris dans les six mois suivant la naissance de l’enfant. Les exploitants agricoles peuvent également en bénéficier en se faisant remplacer sur leur exploitation grâce au Service de remplacement. En Loir-et-Cher, une dizaine d’exploitants agricoles par an en font la demande en moyenne.

Anticiper sa demande

Hugues Savar, animateur du Service de remplacement des Jeunes agriculteurs de Loir-et-Cher, explique le fonctionnement du congé paternité : « Il est obligatoire de prendre sept jours après la naissance de son enfant. Ensuite, il est possible de prendre jusqu’à deux autres périodes de congé dans les six mois après la naissance de l’enfant ». Pour en bénéficier, il suffit de faire la demande auprès de la MSA, puis de contacter le Service de remplacement obligatoirement un mois au moins avant la naissance de l’enfant. « Il est très important d’anticiper cette demande. Il est obligatoire de faire sa demande un mois avant, mais je conseille de le faire au moins un mois et demi en amont pour prendre en compte d’éventuels imprévus », souligne Hugues Savar.

L’agriculteur ne s’occupe de rien

Après avoir fait sa première demande, l’exploitant agricole n’a plus rien à s’occuper si ce n’est de se consacrer entièrement à son enfant. « Le Service de remplacement s’occupe de tout. Tout s’est extrêmement bien passé. Ils ont réussi à trouver un agent de remplacement dans les délais et je n’ai eu aucun problème », explique Loic Esserméant, exploitant agricole à Mazangé. Effectivement, le Service de remplacement propose aux agriculteurs de recruter l’agent de remplacement puis de gérer toutes les contraintes administratives. « On recrute un agent de remplacement qui sera obligatoirement validé en amont par l’exploitant agricole. Nous n’imposons jamais un agent », rassure l’animateur.

Remboursement de la MSA

Il n’est d’ailleurs pas obligatoire d’adhérer en amont au Service de remplacement pour profiter de ses services. Dès la demande effectuée, il suffira de s’acquitter d’une adhésion pour l’année. « La quasi-totalité du remplacement du congé paternité est remboursée par la MSA. Seulement quelques dizaines d’euros seront à la charge de l’agriculteur correspondant à l'adhésion », affirme Hugues Savar.

Loic Esserméant le confirme : « C’est vraiment un super dispositif. Nous avons de la chance d’avoir cela, il faut en profiter. Si on s’y prend bien à l’avance, tout fonctionne bien. Le Service de remplacement gère tout remarquablement ».

Pour se renseigner sur le Service de remplacement de Loir-et-Cher, contacter Hugues Savar au 02.54.46.25.27.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Après les orages qui ont sévi mercredi 25 juin, au sein du Domaine des Brissettes, à Saint-Claude-de-Diray, Olivier Cadoux estime les pertes à au moins 50 % de la prochaine récolte.
Des orages destructeurs en Loir-et-Cher
Le département de Loir-et-Cher n’a pas été épargné par les orages. Un couloir de précipitations a tout détruit sur son passage,…
Publicité