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Coop de France : Oui à l’agroécologie, mais sans « l’épée dans les reins »

Sur le stand de Coop de France, au SIA, Christian Pees, président de Coop de France Métiers du grain, a rappelé les difficultés que poseraient à l’agriculture l’application précipitée d’un plan Ecophyto 2 dont la première mouture s’est soldée par un échec.

© Stéphane LEITENBERGER

Le ministre fait le forcing pour réduire de 25 % l’usage des produits phyto en doses (Nodu) d’ici à 2020 et de 50 % d’ici à 2050. Or, a rappelé Christian Pees, «le temps de l’agriculture n’est pas le même que celui de la politique ». En 2025, certaines pratiques auront évolué, mais il faudra encore des phytosanitaires pour produire. « On est d’accord pour aller dans le sens souhaité, mais le modèle qui nous est proposé n’est pas forcément le bon » a déclaré en substance Christian Pees qui se refuse à « avancer l’épée dans les reins ». Outre les agriculteurs, les distributeurs de phytosanitaires sont impliqués dans le projet du ministre, par la mise en place de certificats en produits phytosanitaires (CEPP) qui obligera le distributeur à réduire de 20 % d’ici à 2020 ses ventes, calculées en Nodu. S’ il n’atteint pas son objectif, il subira une pénalité de 11 € par Nodu. En revanche, celui qui aura dépassé l’objectif pourra revendre des Nodu supplémentaires à un autre distributeur. Le président de Coop de France Métiers du grain y voit poindre l’installation d’un marché aux objectifs contestables.

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