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Covid : « amortir la charge hospitalière » en Eure-et-Loir

Tandis que le coronavirus gagne à nouveau du terrain, la préfecture d’Eure-et-Loir et l’ARS ont réuni la presse le 30 octobre à Chartres pour faire le point sur le reconfinement.

Emmanuel Macron a annoncé mercredi 28 octobre le reconfinement du pays pour quatre semaines, au minimum.

Deux jours plus tard, la préfète d\'Eure-et-Loir Fadela Benrabia et le directeur départemental de l’Agence régionale de santé, Denis Gelez, en détaillaient les modalités à la presse, au regard de la situation sanitaire eurélienne. 

Département « le plus touché de la région » lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19, avec « notamment de nombreux décès dans les Ephad », l’Eure-et-Loir n’échappe pas à l’accélération de la diffusion du virus ces derniers temps. 

Le taux d’incidence – nombre de personnes testées positives pour 100 000 habitants – était de 215 au 27 octobre, avec une augmentation très forte en quinze jours.

« La courbe monte de façon presque verticale. C’est inquiétant. », souligne Denis Gelez.

Sur 100 personnes testées, plus de 16 sont positives, « contre 6 à 8 % il y a peu ». Les hospitalisations pour Covid-19 sont en forte hausse depuis le wee-kend du 24 octobre.

Et avec 15 personnes en réanimation pour Covid, sur un total de 22 lits disponibles* dans les hôpitaux de Chartres et Dreux, « le seuil d’alerte est atteint », note le directeur.

La préfète poursuit : « Au vu de ces courbes qui montent à pic et de la capacité des établissements de santé à accuser le choc, il faut amortir la charge hospitalière, d’où le confinement. »

« Le confinement doit aussi permettre de maintenir l’activité économique, reprend Fadela Benrabia. Le mot d’ordre, c’est le travail ! En télétravail quand c’est possible, en présentiel quand le télétravail n’est pas possible. » 

Elle explique que les établissements scolaires sont maintenus ouverts pour pallier « le décrochage et les situations inégales pour les enfants ».

Elle insiste aussi sur « le maintien du lien entre les résidents en Ehpad et leurs familles », sur la mobilisation des collectivités pour que « les services publics continuent à être rendus », et sur les aides mises en place pour donner « des perspectives d’avenir » aux entreprises en difficulté. 

Peu après la conférence de presse, la préfète a signé un arrêté qui rend obligatoire le port du masque en extérieur dans toutes les communes d’Eure-et-Loir.

Laure Sauvage

*au pic de la première vague, cette capacité avait été montée à 43 lits de réanimation en Eure-et-Loir. 

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