Aller au contenu principal

Cuma : la fédération départementale se fond dans la fédération régionale

La Fédération départementale des Cuma d’Eure-et-Loir a tenu ses assemblées générales ordinaire et extraordinaire.

Le 13 janvier, à Chartres. L’assemblée générale de FDCuma d’Eure-et-Loir, présidée par Olivier Pinot, a acté sa fusion dans la fédération régionale.
Le 13 janvier, à Chartres. L’assemblée générale de FDCuma d’Eure-et-Loir, présidée par Olivier Pinot, a acté sa fusion dans la fédération régionale.

« Si j’ai accepté de prendre la présidence de la fédération départementale des Cuma d’Eure-et-Loir il y a deux ans, c’était pour qu’il y ait du changement », a souligné Olivier Pinot à l’issue des assemblées générales ordinaire et extraordinaire qu’il a présidé le 13 janvier, à Chartres.

Et de fait, comme annoncé l’an passé, l’absorption de la Fédération départementale par la Fédération régionale Centre Val-de-Loire est désormais actée.

Cette fusion va entraîner un certain nombre de conséquences pour les Cuma euréliennes. À commencer par les services et l’animation.

Pour en faire la démonstration, Olivier Pinot a invité Mathieu Teixera et Kevin Gallien, les deux animateurs qui, en vertu d’un accord avec la FD Cuma du Loiret : « assureront les prestations de la fédération régionale : la vérification des appareils de levage, le diagnostic de parc matériel, le conseil stratégique — indépendant — en équipement, la communication et l’organisation de démonstrations ou encore la constitution de A à Z des dossiers de demande d’aide aux investissements. Et il y a moyen d’aller chercher des subventions grâce aux contrats de Pays qui sont une spécificité de la région », a pointé le président.

Autre conséquence, le prix de la cotisation des Cuma va augmenter.

À terme, celle-ci sera constituée d’une part fixe de trois cents euros — moins 75 euros si la Cuma utilise le logiciel de gestion cum@net — et d’une part variable d’1,25 % de son chiffre d’affaires moyen des deux dernières années, plafonnée à deux mille euros.

« Nous n’avions pas d’animation, nous avons donc beaucoup de retard pour arriver à ce niveau de cotisation », a expliqué Olivier Pinot, qui précise : « La convergence se fera sur cinq ans. C’est un choix que nous avons fait, il va être douloureux mais il faut être demandeur de services. Ce n’est pas une charge mais un investissement ».

Pour expliquer tout ça, le président de la FD Cuma a invité le président de la fédération régionale, Nicolas Gendrier, et son directeur, Jean-François Méré.

« Nous avons organisé un séminaire en septembre qui nous a permis de dégager les attentes et les craintes suscitées par cette fusion. Le contexte pousse à la régionalisation. La fédération régionale devient l’interlocuteur unique de la Draaf, du conseil régional ou des Pays. Cette nouvelle organisation crée une identité régionale forte.  Elle permet le maintien de la proximité et de rationaliser les coûts », ont-ils expliqué.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité