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Fourrage
De la fauche à la conservation, comment s’y retrouver ?

Gagner plus en fauchant mieux !

L’heure de la première coupe est arrivée, l’occasion pour la chambre d’agriculture du Loiret d’organiser une demi-journée technique sur la récolte de l’herbe en ensilage et enrubannage. Les techniciens de Jouffray-Drillaud, Paul Rouvreau et Benoît de Fleurian ont expliqué aux éleveurs présents comment mieux faucher leur herbe et surtout comment la conserver. Quelques petits conseils qui peuvent permettre aux agriculteurs de gagner beaucoup, sans pour autant investir.

 

Philippe et Nathalie Vacher basés à Beauchamps sur Huillard ont reçu les techniciens et agriculteurs durant cette matinée technique. Il faut savoir que la ration d’un ruminant c’est plus de 60% des fourrages en herbe, 20% en maïs. C’est pourquoi, « Savoir mieux conserver son fourrage en herbe ou en maïs aujourd’hui, c’est savoir optimiser le poste d’alimentation des élevages » précise Benoît de Fleurian, responsable développement commercial chez Jouffray-Drillaud.

 

Ne pas faucher trop tôt ni trop bas

 

En France, tout le monde cherche du volume au détriment de la qualité. Les agriculteurs courent dans les champs dès le premier rayon de soleil et coupe l’herbe. « Si on coupe trop bas, on empêche la luzerne de repartir correctement et on perd en qualité » explique Paul Rouvreau, responsable agronomique chez Jouffray-Drillaud. Les premières coupent se font en avril, peu importe la hauteur de l’herbe car il est plus facile d’aller dans les champs en avril plutôt qu’en mai, même si l’herbe est courte… Dans le Loiret, la peur de la « pluie » pousse aussi les éleveurs a rapidement andainer.

 


Retrouver la suite technique de l'article dans l'edition du 16 mai 2014

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