Aller au contenu principal

Déjà un an et 31 producteurs pour le drive fermier de Melun

Bénédicte Fournier, présidente de l’Association drive fermier de Seine-et-Marne dresse un bilan positif, un an après le lancement de ce nouveau mode de commercialisation en circuit court.

Melun, rond-point de l’Europe, vendredi 28 avril. Bénédicte Fournier au milieu des commandes  prêtes à être retirées par les clients du drive fermier.
Melun, rond-point de l’Europe, vendredi 28 avril. Bénédicte Fournier au milieu des commandes prêtes à être retirées par les clients du drive fermier.

Horizons : Le premier drive fermier d’Ile-de-France fête ses un an. Comment s’est déroulée cette première année ?

Bénédicte Fournier : De vingt-et-un producteurs au départ nous sommes maintenant trente-et-un. Avec deux-tiers du chiffre d’affaires et des volumes écoulés, les légumes, la viande et les produits laitiers tirent le drive. Concernant les produits secs, si les volumes sont parfois faibles, le drive fermier reste un canal de distribution et un outil pour se faire connaître. On note une forte saisonnalité des commandes avec une moyenne hebdomadaire de 45 à 50. En saison, on peut monter à quatre-vingt-dix commandes contre une trentaine en plein hiver. Le panier moyen est de 43 euros. C’est le plus élevé de tous les drives fermiers français. Ce panier moyen est stable tout au long de l’année grâce aux produits spécifiques comme les asperges actuellement ou festifs en fin d’année. Nous débutons notre seconde saison avec l’arrivée des fleurs et des légumes printaniers.

Quels sont les principaux produits nouveaux proposés ?

Nous avons intégré des producteurs permettant d’élargir la gamme proposée. Je peux citer le cresson d’un producteur essonnien, la viande de bœuf piécée de la ferme de la Recette suite à une forte demande de la clientèle. Afin de répondre à la sollicitation en produits bio, la ferme de Sainte-Colombre qui fabrique des brie bio vient également nous rejoindre. Des artisans locaux comme la boulangerie Pineau de Melun ou les macarons de Réau proposent aussi leurs produits depuis quelque temps.

Après un an de fonctionnement, quels sont vos projets pour le drive fermier ?

Nous envisageons de changer de lieu de retrait pour des raisons de visibilité et d’accessibilité. En effet, suite à une enquête auprès de notre clientèle, l’accès apparaît comme une difficulté. Le déménagement est envisagé pour septembre. Telle a été la grande décision votée lors de l’assemblée générale de l’association le 24 avril.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité